The Woman in Red (OST)
5.7
The Woman in Red (OST)

Bande-originale de Stevie Wonder (1984)

Un inédit de Stevie Wonder à découvrir d’urgence

C’est utile de chiner dans les discounts culturels. On trouve de l’électro ménager, des guitares usagées, des livres, des télés, tout s’achète, tout se vend. Et on peut aussi tomber, par un heureux hasard sur des perles oubliées ou méconnues, comme : The Woman In Red.


 On pourrait retirer ORIGINAL MOTION PICTURE  et mettre ALBUM ORIGINAL de Stevie Wonder à la place, tellement ça sonne vrai album. C’est tout sauf du réchauffé. Stevie est un artiste du haut du panier, et il ne fait pas les choses à moitié. C’est sans doute pour ça qu’on peut sortir de l’album 3 tubes nés et certifiés platine:  I Just Call To Say i Love You…hit mondial, oscar de la meilleure chanson 1984. Jamais une voix filtrée au vocodeur ne m’a parût aussi chaude, aussi proche. Je m’étais toujours demandé sur quel album de Stevie il était, et bien il est sur une BO.  Love Light In Flight, magnifique ballade pour partir en vacances en amoureux, et Don’t Drive Drunk, tube testé et approuvé par la sécurité routière, avec un groove d’enfer !

On entend des sonorités qui annoncent la New Jack ou les années 90 sur le morceau qui introduit l’album, The Woman In Red. On pourrait croire qu’il se contenterait de ça, mais non, le reste est certifié platine, que du bon. Que se soit le morceau instrumental ou les ballades chantées avec Dione Warwick : It’s You, ou Weakness, c’est du velours, les mélodies sont brodées de main de maître, le piano acoustique reprend sa place, et les arrangements sont…luxueux. Pas de doute c’est un film d’amour ou d’aventures qui est illustré là, légèrement mélodramatique peut-être, ça se sent rien qu’en écoutant les chansons. Le seul problème c’est que tout le monde a oublié le film, alors que l’album mérite une redécouverte. Une fois qu'on a retiré la poussière sur la pochette, on se rend compte qu'il ne prend une ride à l’écoute.


Il y va même tout seul sur certains morceaux, en multi-instrumentiste inspiré, et on n’y voit que du feu, Stevie. Sur le fameux Don’t Drive Drunk, il assure la batterie, claviers, chants, et quoi d’autre ? Le manque de moyens manifeste, (puisque c’est une BO, en principe destinée à être oubliée très vite, ne le bride pas, bien au contraire), ça pète le feu.
On peut être un peu surpris par le son des synthés ancienne génération, qui prennent eux un coup de vieux sérieux, par contre le professionnalisme sans faille et le talent restent intact. Ça ne sonne pas ringard comme beaucoup d’album de l’époque, qui eux ont vieillis avec les instruments.

Angie_Eklespri
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le 3 nov. 2014

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