L'album le plus injustement sous-estimé de 2015.

Un album d’un merveilleux équilibre, des chansons pop légères, des mélodies immédiates et accrocheuses. C’est peut être le risque de l’album, des chansons tellement évidentes que l’on ne s’y arrête pas. Et pourtant la légèreté apparente n’empêche pas de toujours rester sensible, la mélancolie jamais très loin, les sentiments affleurant derrière la voix de Stéphane Milochevitch. L’évidence des mélodies ne tombe jamais dans la facilité pour des chansons plus élaborées qu’il n’y paraît au premier abord, s’autorisant de multiples ruptures d'intensité, de rythme, des respiration.
Le tout est servi par un bel arrangement dépouillé, qui va à l’essentiel, chaque note de guitare ou electro y a son importance avec une belle utilisation des chœurs épaulant le chant principal, modulant l’intensité des chansons en permanence l'intensité des chansons.
J’ai un faible particulier pour le psychédélisme de To Dance In the Circle of Fire, son rythme hypnotique, ses cœurs décalés et saturés. De même pour « A swallow », pour le jeux de réponse entre les voix et de la guitare de son intro et ses multiples ruptures.