La bas sur cette Terrasse , Tout contre île rousse , j'écoute doucement le Jazz de Kamasi, sans me lasser,cette musique est ma mémoire , mon radeau , ma dolorean , mon train a vapeur . elle me conduit dans tous les temps de ma vie, au hasard de la note bleue qui vient tinter a mon oreille , qui s'en va la bas loin dans le soleil couchant , puis reviens au cœur de la nuit bercées mes insomnies . son tempo m'étourdie et cherche a me perdre en se perdant . cette oreille , il suffit toutefois de la tendre pour trouver l’écho de sa musique . sa vérité qui brûle de jouer et qui n'a jamais pu jouer. il faut parfois tant de détours je le sais ,et tant de confiance.
je rcite tous les temps de ma vie sur cette musique, mais ce n'est pas ma vie , c'est la vie de ceux que j'ai croisés , sur une route, en corse en Italie a Londres, en France , dans un café , dans un concert , sur un festival , c'est la vie de tous ceux que j'ai imaginés , les Potos invisibles , les copains musicos, mes frères noirs, .
texte écris a cause et grâce au dernier roman de Colette Fellous que j'ai honteusement plagié