Les années 2000 avaient encore de bons groupes de rocks, notamment un grand, très grand, qui va tout exploser en 2006 avec leur premier album, les Arctic Monkeys avaient déjà balancés des démos et des morceaux sur MySpace, et la hype montait à vitesse grand V lorsque leur album était annoncé.
Un pur condensé de mon adolesence. Des riffs magnifiques, des tubes à tue- tête, une impression de volatilité, de je m'enfoutiste, de galères de jeunes adultes, de filles, de soirées et d'alcool. Une impression comme les gamins des années 60 découvraient les Stones et les Beatles en leur temps, ceux qui s'étaient tapé Pink Floyd ou encore Led Zep dans les années 70, ou encore les gamins des années 90 qui se sont pris Nirvana. Une énorme baffe dans la gueule, que j'écoutais à fond dans ma chambre, sur mon vélo dans mon baladeur.


C'est bien simple, un véritable album fondateur dans ma jeunesse, et pour tout bon mélomane qui est né dans les années 90 et 2000. Immense succès critique et public à sa sortie, méga- succès en Angleterre, cet album est encore une fois le meilleur des Arctic et probablement l'un des meilleurs albums de rock britannique du 21e siècle, si ce n'est le meilleur.


Pourquoi me direz- vous ? Déjà, mettez cet album à quasi- n'importe qui, même en soirée, tout le monde va finir par danser. Le son et les morceaux sont ultra entrainants, et tabassent à mort. Ayant déjà fait la fête en Angleterre, un son de cet album peut retourner à tout moment n'importe quel pub ou quelle soirée pour la terminer dans une hystérie mystique à faire peur toutes les sectes avoisinantes.
En plus, c'est bardé de tubes. Mardy Bum, I bet look good on the dancefloor, From Ritz to the Rumble, A Certain Romance... même les morceaux plus faibles sont ultra- solides. L'album s'écoute encore, ne vieilli pas, et même si l'écriture n'est pas la plus recherché, on sait que cet album transpire l'envie de taper du pied, la rage de vivre et la jeunesse à plein turbo.
L'ensemble vraiment dansant est frappant, et met vraiment le garage rock à l'honneur, avec une batterie géniale et ultra travaillé, deux guitares qui font vraiment le taff, des moments de silence très bien gérés, et peu de refrains has- beens, ce qui permet de faire vivre tout le travail.


Certes, ce n'est pas un album qui est un modèle musical, encore moins vraiment novateur. Mais ce premier album a un truc, un je ne sais quoi, qui lui permet de mettre à l'amende tout le reste à l'époque, et s'impose d'emblée comme le porte- entendard de la jeunesse des années 2000 et 2010, qui se rebelle contre tout et n'importe quoi, qui gueule, et qui fait chier ses parents.


Voilà, il a bien 15 ans, et on devient presque nostalgique, toutes ces heures à avoir imité Turner ou Helders, et puis ces soirées plus âgées où les gens ne juraient que par ce groupe. Peut- être un des derniers grands cris du rock moderne, avant qu'il se fasse suplanter définitivement par le rap...
Evidemment subjectif, mais pour moi c'est un quasi- chef d'oeuvre, parce que surtout ça me donne une très bonne raison d'aller me bourrer la gueule chez les anglais un soir d'été pourri dans le Yorkshire.

Mathieu_Renard
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le 7 mars 2021

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Matt  Fox

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