Rite once Ive sobered up be prepared to be dazzled with my new album no cosmic poo just good old RnR

La guerre fratricide ne désemplit plus désormais, le grand frère Noel déclare qu’il aurait préféré que sa mère ne mette jamais Liam au monde et ce dernier cache à peine ses allusions à Oasis sur Why Me ? Why Not.

 Act like you don't remember
You said we'd live forever
Who do you think you're kiddin'?
You were only one of us 

One of Us

La forme montre d’ailleurs clairement comment Noel perçoit la guerre. En pleine crise de la cinquantaine avec sa musique spatiale agréable, sans qu’il y ait de quoi se relever la nuit pour autant, l’ancien cerveau se fait largement rabrouer par la communauté de fans du groupe …

Pendant ce temps, l’ancien frontman « is droping bangers » (sic) sur des albums qui rappellent les meilleurs moments d’Oasis. Toujours à la sauce Liam, Why Me ? Why Not est parsemé de ces petites douceurs qu’il sait si bien poser entre deux titres aux guitares saturées. Once fera date … Les balades sont vraiment superbes. Dans la veine du divin mentor, Lennon. La chanson titre, Misunderstood, Alright Now et Meadow pourraient réellement être sur un disque solo du Beatles. Le titre de la galette provient d'ailleurs de deux dessins de John Lennon que Liam acquit lors d'une exposition en 1997, le premier payé à prix d'or (Why Me ?), le second offert par Yoko Ono (Why Not.).

Les titres plus agités sont davantages maitrisés que sur As You Were. Des chansons comme Halo, Now That I've Found You, Be Still et l’incroyable One of Us font preuve d’une justesse dans les choix d’arrangement que n’avaient pas celles du précédent disque. Shockwave et The River sont un peu les parties faibles, elles ne démarrent jamais vraiment et se montrent bruyantes pour pas-grand chose… Piètre choix de singles pour le coup.

Beaucoup plus rock que le précédent, concocté avec un arrangement qui célèbre peut être le 25ème anniversaire du légendaire Definitely Maybe, cette seconde galette est encore une fois une magnifique réussite. Toujours assisté de Greg Kurstin, Andrew Wyatt et quelques autres qui - soyons aimables - cadrent sa folie créatrice et produisent les titres, Liam Gallagher n’a pas la prétention de faire des albums entièrement seul, ce qui explique l’excellente qualité des arrangements. L’enfant terrible du rock’n’roll est finalement devenu un adulte responsable.

Le bide Beady Eye est vraiment lointain maintenant !