Qu’on se le tienne pour dit : Amon Amarth a fait le tour de la question. Les chevelus Suédois ont bordé leur territoire davantage en propriétaires tatillons qu’en vikings intrépides, puisqu’ils ne s’aventurent jamais au-delà. Qu’importe le kitch assumé (décors proues de drakkar d’où sortent des flammes sur scène) et les clips ridicules, la formule brutale, épique et mélodique demeure fichtrement efficace. Après un album précédent écrit en charentaises, le Berseker sort le groupe de son apathie (ils ont traversé l’Atlantique pour cela, s’essayant à enregistrer les morceaux différemment dans un studio de Los Angeles, soit un par un jusqu’au mastering) et s’apprête à provoquer des ravages sur les scènes du monde entier.
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