Cousin
6.8
Cousin

Album de Wilco (2023)

Il y a un air de folk americana qui plane au-dessus de "Cousin", bien plus que sur les précédents albums plus pop-rock de Wilco. On retrouve certaines pistes familières à Wilco et au songwriting du père Tweedy ("Evicted", "Cousin") qui nous permettent de nous installer dans les cocons rompus de compositions auxquelles on a tissé ces liens si personels.

On revient - pour la treizième fois - écouter un album de Wilco pour cette léthargie dans laquelle on se retrouve. Embrumés. Apprivoisés. Soumis. "Cousin" se permet quelques détours fuzzy, comme sur l'ouverture "Infinite Surprise", ou la ballade en deux temps de "Pittsburgh", mais se complaît dans cet héritage à la fois lourd et libérateur qui est celui d'un groupe culte et à la fois sans ultime attente.

Kristoffe
6
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Qu’est-ce qu’on écoute en 2023 ?

Créée

le 1 oct. 2023

Critique lue 15 fois

Kristoffe

Écrit par

Critique lue 15 fois

D'autres avis sur Cousin

Cousin
Kristoffe
6

On connaît la chanson

Il y a un air de folk americana qui plane au-dessus de "Cousin", bien plus que sur les précédents albums plus pop-rock de Wilco. On retrouve certaines pistes familières à Wilco et au songwriting du...

le 1 oct. 2023

Du même critique

Sound of Silver
Kristoffe
10

Critique de Sound of Silver par Kristoffe

Impossible cette année d'être passé à côté de l'album du new-yorkais James Murphy et son LCD Soundsystem rythmé, halluciné, excellemment construit et génialement inspiré. Si le premier opus éponyme...

le 24 déc. 2011

14 j'aime

Crystal Castles
Kristoffe
9

Critique de Crystal Castles par Kristoffe

Les Canadiens de Crystal Castles sortent d'un peu nulle part pour s'imposer un peu partout, par leur marginalité, non pas stylistique, mais bien fondamentale. Dans un monde électronique et baroque,...

le 23 déc. 2011

14 j'aime

Dead Man’s Bones
Kristoffe
8

Critique de Dead Man’s Bones par Kristoffe

Comme dans Half Nelson, Ryan Gosling, son regard et sa voix tombants, incarne au sein de Dead Man's Bones un désenchantement permanent, ponctué de grâce juvénile, sorte d'appels d'air réguliers dans...

le 23 déc. 2011

13 j'aime