Certains morceaux résonnent encore fort aujourd’hui : LVMH, Caracas ou le morceau-titre D.U.C. ont ce truc intemporel dans le son comme dans l'attitude. Mention spéciale aussi à 3G, Tony Sosa et Temps Mort 2.0, qui comptent parmi ses meilleures sons de sa discographie, tout en amorçant ce qui deviendra Nero Nemesis quelques mois plus tard.
Mais tout n’est pas resté aussi classe : des titres comme Jack Da ou Loin d’ici flirtent avec un mauvais goût assumé, qui aujourd’hui pique un peu les oreilles.
Un projet en demi-teinte donc, mais avec le recul, D.U.C. apparaît comme une transition importante dans la discographie de Booba. Une étape étrange mais fascinante entre le Booba de l’egotrip pur et le Booba stratège de la fin des années 2010.