Death Shall Rise
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Death Shall Rise

Album de Cancer (1991)

Pour son second album, Cancer conserve son line-up et enregistre dans les mêmes conditions que To The Gory End, c’est-à-dire avec Scott Burns aux manettes.
Fort d’une plus grande notoriété au sein de la scène death metal, Death Shall Rise (1991) bénéficie d’une meilleure promotion que son prédécesseur, avec une sortie conjointe chez Vinyl Solution pour le Royaume-Uni et Restless Records pour les Etats-Unis (les deux structures ayant disparu depuis).


Cancer reprend sa formule death metal franc et direct, avec un son plus claire et distinct, ce qui lui donne un côté moins spontané malgré tout. L’emphase est mise davantage sur les mid tempo lourds à la Obituary, en accord avec la production pachydermique de Scott Burns.
Cet album est connu pour l’apparition de James Murphy en tant que guitariste solo invité ; l’Américain avait fait un travail remarquable sur Spiritual Healing de Death et Cause Of Death d’Obituary l’année d’avant, et comptait parmi les bons amis du groupe. Il n’est donc pas étonnant qu’il ait été recruté pour jouer les leads ici.
Son style se prête cependant beaucoup moins à la musique de Cancer qu’à celle de Death, celle-là étant trop simpliste et mélodiquement peu élaborée en comparaison de la technique stupéfiante de Murphy.


Du reste, cet album est plutôt bon : moins violent et agressif que le premier mais il comporte quelques morceaux très réussis, comme Burning Casket ou l’éponyme au riffing très efficace.


Cyclone Empire propose donc une réédition CD/vinyle avec un pressage bleu limité à cinq cents exemplaires, et deux titres bonus en concert (assez dispensables).


Même si cet album ne fait à mon avis pas partie des incontournables classiques death metal de 1991, on a néanmoins affaire à un groupe très pro et fidèle au son death metal qu’on ne tardera pas à qualifier de « old school ».


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Man_Gaut
6
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le 12 déc. 2015

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Man Gaut

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