Critique de l’œuvre : ENTRE DEUX

Version : Dolby Atmos remasterisée  Langue : Version française  Fixation : 2025  ISRC : FR-9W1-25-41343 Artiste : Philippe Joumard  Site : www.philippejoumard.fr  Disponible sur SoundCloud

Avec ENTRE DEUX, Philippe Joumard signe une œuvre brutale, lucide, et émotionnellement fracturée, qui explore les tiraillements entre désir et devoir, identité et apparence, amour et pulsion. Composée avec Suno AI et diffusée sous licence commerciale, cette chanson s’inscrit dans une esthétique spoken pop à la frontière du slam, de l’électro minimaliste, et du théâtre intérieur.

🧠 Une écriture frontale, sans filtre Le texte est un miroir tendu à ceux qui vivent dans l’ombre de leurs désirs. Les dialogues initiaux — “T’es encore sur Grindr ?” — plantent le décor d’une intimité numérique, fragmentée, presque clandestine. Le refrain, obsédant — “On n’en parle pas / On ne parle que de sexe, de cul, de ça” — révèle le vide affectif derrière les gestes, les silences, les corps.

🎧 Une production immersive et tendue La version Dolby Atmos accentue la sensation d’enfermement. Les basses sont lourdes, les textures électroniques sont abrasives, et les silences deviennent des cris étouffés. C’est une œuvre qui ne cherche pas à séduire, mais à mettre à nu, à déranger, à réveiller.

💔 Un récit de la dissonance affective  ENTRE DEUX est le journal intime d’un homme pris entre deux vies : celle qu’il montre, et celle qu’il vit en secret. Il s’endort avec elle, mais rêve de lui. Il veut rester discret, mais brûle de désir. Il ne sait plus qui il est — ou peut-être le sait trop bien. C’est une chanson sur la culpabilité, la peur de s’afficher, et la violence du non-dit.

📡 Résonance et diffusion Disponible sur SoundCloud, référencée sur MusicBrainz, ENTRE DEUX peut accompagner des performances artistiques, des projets queer, ou des documentaires sur l’identité affective. Elle parle à ceux qui vivent dans les interstices, dans les marges, dans les silences.

Conclusion :  ENTRE DEUX est une œuvre coup de poing. Philippe Joumard y explore les zones grises de l’intimité avec une sincérité rare. C’est une chanson qui ne juge pas, mais qui expose — et qui rappelle que parfois, le plus grand conflit est celui qu’on mène avec soi-même.