Si vous me demandez de vous nommer la chanteuse francophone que je préfère je vous répondrais sans hésitation : Lynda Lemay. Je l’ai découverte en 2000 avec son album Du Coq A L’Ame, ça a été le coup de foudre musical instantané ! Depuis je ne rate aucun de ces albums, je me suis même procuré les cinq sortis avant 2000. C’est donc tout naturellement que je consacre ce post à son treizième album : Feutres & Pastels.

Avant d’entrer dans le vif du sujet laissez-moi vous expliquer les raisons de ce coup de foudre. J’ai tout de suite été sous le charme de cette voix à l’accent chantant du Québec, mais surtout c’est une chanteuse à textes : ses chansons méritent une écoute totale et non simplement de défiler en fond sonore. Au fil des titres elle vous parlera d’elle, jouera avec humour sur les mots ou abordera des sujets plus graves. C’est ce cocktail qui ne m’a jamais déçu, et son dernier album ne déroge pas à la règle.

Visuellement on retrouve toujours la même sobriété que dans les jaquettes précédentes. Musicalement j’ai l’impression que les arrangements musicaux sont plus travaillés. Et textuellement c’est toujours un régal pour les oreilles.

Je ne vais pas vous faire une critique piste par piste (la version collector en contient 23, contre 17 pour la version simple). Pour illustrer mon propos je vais simplement tirer quelques pistes de l’album.
A tout seigneur tout honneur commençons par le premier titre, qui est aussi le single de promotion de l’album : Je tourne, je tourne ; elle y raconte sa vie d’artiste en tournée, avec ses joies et ses doutes. Le second titre, Comment ça va, porte un regard désabusé sur sa vie personnelle. Elle enchaîne ensuite avec Cagoule, qui dénonce le racisme à Montréal.
On aurait pu "craindre" un album plus sombre que les précédents, mais Lynda Lemay nous rassure avec un thème qui lui est cher : le rôle de la mère. Dans Quand j’étais p’tit gars, elle se met à la place d’un enfant devenu adulte qui s’excuse auprès de sa mère pour toutes les conneries qu’il a fait gamin.
Et bien entendu on retrouve des touches d’humour plus ou moins léger : Doux doux le méchant loup aborde l’infidélité tandis que Les petits et les grands joue clairement la carte comique pur et dur.
Lynda Lemay ajoute même une nouvelle corde à son arc en se posant comme militante pour le Québec libre avec son titre Attendre son pays. Question sur laquelle je ne me positionnerai pas, c’est l’affaire des québécois.
Je vous laisse découvrir la suite… Moi en tout cas je suis toujours sous le charme !
amnezik666
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le 25 sept. 2013

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