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Béatitude suave
Sorti de l'évidence trip-hop, Morcheeba se plonge avec délice dans une exploration exhaustive (un hommage ?) des styles de la musique noire américaine : soul feutrée, funk hoquetant et même rap...
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le 22 janv. 2015
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Fragments of Freedom par bisca
On a rarement l'opportunité d'affirmer qu'un album va être un carton commercial et encore moins de s'en réjouir, lorsqu'on songe aux concessions que cela suppose ordinairement. Mais on veut bien parier un original dédicacé d'Otis Redding que Fragments of freedom accédera aux plus hautes marches des podiums de fin d'année de la plus digne façon. Il n'y a pas ici une chanson qui ne soit potentiellement un hit meurtrier et surtout pas une qui s'éloigne de l'excellence. Cours de rattrapage et en accéléré du R&B décliné sur trois décennies, chaque titre est un jeu de piste grossièrement fléché. De citations pures (Grandmaster Flash et Stevie Wonder, voire Michael Jackson) en œillades appuyées (la northern soul et le Philly sound), tout est ici prétexte à cirer le dance-floor jusqu'à la trame des semelles. Le plus fort est que cet album furieusement hédoniste et à l'érudition parfaite est constamment parcouru par la touche Morcheeba, curieux mélange de loops funambules au bout desquels se juche la voix de la divine Skye, vivante incarnation de la coolitude au féminin.(Inrocks)
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le 6 avr. 2022
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