Des textes, pas l'instru

Freedom Child arrive après trois ans sans nouveauté, The script avait pris une pause bien méritée après 8 ans de tournée et d'écriture. Pour leur retour, ils avaient prévenus, l'album ne ressemblerai pas à leur précédents titres. Effectivement le premier single Rain est surprenant et un brin décevant: loin des ballades pop-rock habituelles du groupe, on découvre un titre influencé par le reaggeton avec des paroles moins inspirées que d'habitude.

Le reste de l'album est effectivement assez différent des quatre premiers albums. Exit l'influence rock du groupe, on retrouve des beats et instrus électro dès le premier titre No man is an island et qui resteront jusqu'à la fin de l'album. On a donc de la pop à tendance EDM, bien écrite et moyennement produite, sur la grande majorité de l'album. Les mélodies ont déjà été entendues et si elles sont efficaces, ce n'est pas super intéressant. Heureusement, quelques titres se démarquent musicalement: Arms Open, Make up (ballades calmes) et Freedom Child (un peu plus rock).

Côté textes, l'album est varié et on ne s'ennuie pas. Différents thèmes sont abordés: rupture amoureuse (trop grand classique du groupe), politique, transgenres et terrorisme. Les irlandais sont toujours aussi bons pour sortir des textes simples mais puissants, leur marque de fabrique. Coup de coeur pour le titre Make up, avec un texte sur une thématique compliquée (transgenres et suicide) mais très juste et touchant.

Ce n'est pas leur meilleur album et de loin, mais ils sont de retour sans trahir leur identité (ils ne s'appellent pas the script pour rien) et c'est déjà un bon point. L'album prendra sûrement une nouvelle dimension en live, là où le groupe est vraiment le plus incroyable. Bref, on suivra la suite !

Titres à retenir: Make up, Arms Open, Freedom Child