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Cet album ne date pas de 2009 mais de 1970. Cette pochette rougeoyante est une réédition de 2009 sur Rockadrome (ROCK010-V-2) avec des bonus tracks.

Que les choses soient posées, claires et dites dès le départ: cet album est une monstrueuse et obscure tuerie !
C'est brut, c'est gras et parfois sale. La production n'est pas ce qui a de plus exceptionnel mais confère à cet unique album de Negative Space une dimension vintage/garage qui donne l'impression que ça a été effectivement enregistré dans un garage. Mais ce n'est pas le cas car Hard, Heavy, Mean & Evil l'a été au MSI studio de Camden, dans le New Jersey en 1970 sur un quatre pistes. Ca calme hein ?!
Ce seul et unique LP de Negative Space a été tiré à 500 exemplaires sur Castle Records; label indépendant du New Jersey qui n'a, apparemment sorti que cette production, autant dire une misère ! Donc, le prix de la galette (encore faut-il la trouver!) est absolument faramineux, pouvant atteindre les $1500 aux enchères la plupart du temps. Bref, faut oublier quoi.
Sinon eh bien vous pouvez vous procurer une réédition sur CD (avec bonus tracks) pour environ $13 (10€), c'est déjà beaucoup plus abordable. C'est ce que j'ai fait y a quelques années.

Ce qui est frappant en écoutant l'album c'est l'atmosphère très underground présente, les guitares saturées sur un fond hypnotique "à la Doors" (The Calm After the Storm, The Living Dead et Forbidden Fruit) et des sonorités qui sont souvent primaires fortement ancrées dans le hard-psychédélique. Je me demande si le son chaud, velouté et parfois gras d'une Gibson LesPaul ne serait-elle pas derrière tout ça ! En tout cas la voix de Rob Russen a été enregistrée très en-avant sur bon nombre de morceaux; je pense notamment à Hey Wall sur lequel la voix posée est claire et sort comme un halo au-delà des instruments sans pour autant les étouffer. Alors que sur le titre suivant The Long Hair, elle (la voix) se mêle très bien à l'ensemble des instrus ou je note d'ailleurs, la présence d'une flûte (traversière ?) qui apporte à la chanson calme et apaisement, a contrario de certains titres très excités.
Chose (re)faite sur le premier titre de la face B (The Calm After the Storm) dès l'intro avec la guitare saturée qui balance un gros son qui me fait vachement penser à Down on the Street des The Stooges sur l'album Fun House (même si la comparaison s'arrête là car la production et le son chez les Stooges se trouvent sur une autre planète). Donc fatalement j'aime, beaucoup même.
lehibououzbek
8
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le 11 févr. 2013

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