Helloween
6.7
Helloween

Album de Helloween (2021)

Il y avait longtemps que je n'avais pas laissé trainer une oreille dans les albums de Helloween. Et par hasard, je suis tombé sur cette sortie de 2021.


Au début, j'ai trouvé cet album assez directement en lien avec ce que je connaissais du groupe, dont mon écoute s'est arrêtée avec l'album Chameleon. J'étais (plus jeune, certes !) assez conquis à l'époque par les Keeper of the Seven Keys. Et nul doute que ces albums sont les diamants du groupes.


Mais après plusieurs écoutes (déjà cet album m'a donné envie de le réécouter), il en ressort une espèce de nostalgie, mais pas que. Oui, cette force évocatrice que possède la musique fait que lorsqu'on réécoute une voix par exemple, on a quelques émotions qui peuvent ressurgir, en plus de vieux souvenirs. Mais il n'y a pas que cela dans ma réaction. J'ai trouvé cet album bien écrit. Le son n'est pas particulièrement personnel, et c'est le cas de beaucoup de groupes aujourd'hui. Mais il est bon.


Ce qui m'a plus, c'est la dynamique. Il a une bonne énergie. Et l'écriture y contribue, avec des arrangements très efficaces, mais pas forcément simples à réaliser. La production a donc son mot à dire dans cette belle réalisation. Là-dessus, le groupe nous avait déjà habitué à de l'exigence. Mais comme j'ai un trou dans leur discographie, peut-être que les puristes trouveront de quoi redire à ce propos.


Je vous laisse le soin d'aller lire à quelque endroit utile pour le line up et son lien avec l'histoire, ce n'est pas ce qui m'intéresse ici. Ce qui m'intéresse, c'est le fait que cet album me donne envie de chanter avec M. Kiske et K. Hansen, ce qui n'est pas rien. Les morceaux sont des tubes (dans le sens où ils restent dans la tête), ce qui est une prouesse que je salue toujours, surtout quand le morceau dépasse les 5 minutes. Ce qui revient à féliciter l'écriture, le song-writing, encore une fois. Les mélodies sont bien senties, et pas si évidentes, surtout dans les arrangements de voix : très bons.


Il y a beaucoup de bons titres : Out for the glory, Fear of the fallen (MENTION SPECIALE), Best time, Mass pollution, Indestructible, Robot king, Cyanide,... Bref, il n'y en a pas de mauvais, ce qui je vous l'accorde, est très subjectif.


Un autre élément important quand on écoute un album, c'est quand on est déçu qu'il soit déjà terminé. Et pourtant, cet album dure plus d'une heure, chose de moins en moins courante dans la musique actuelle, sauf peut-être du côté du heavy metal.


La pochette d'album est réussie aussi, ce qui pour moi est un joli score de la part d'Helloween . Je n'ai jamais vraiment apprécié leurs visuels jusqu'ici.


Certes, nous sommes dans les clichés du power metal, ou du speed metal, ou du sous-genre à grosse guitares dont ils font partie. Mais quand c'est bien fait, et avec cœur, le cliché ne nous choque pas en général. Et puis pour un 16e album, on n'allait pas leur demander la lune.


Il n'y a peut-être pas de morceaux concepts comme dans le diptyque "Keepers...", notamment. Mais sincèrement, quand on a envie de chanter dans sa voiture en rentrant du boulot, cet album fait réellement le job !

Budokick
8
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Créée

le 22 oct. 2021

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Budokick

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