Hounds of Love par T-Usk

Vous savez, quand aux premières notes d'une chanson d'ouverture d'un album, vous saisissez tout de suite l'impact que celui-ci aura sur votre culture musicale, vos goûts, heck, sur votre vie? ça n'arrive que rarement. A cette intensité, ça m'est arrivé qu'une seule fois.
Running up that hill a fait l'effet d'une bombe sur moi, et je suis carrément tombée amoureuse. Et si peut-être la fièvre est un peu retombée aujourd'hui, on n'oublie jamais l'effet d'un coup de foudre.
Il y a bien deux albums dans cet album, comme l'avait dit Kate Bush. Et au départ, ce sont les batteries enjouées de Running up that hill, Cloudbusting (surtout!), The big sky, qui avaient gagné mon approbation d'afficionados des sons 80's.
Et puis, les violons de Under Ice m'ont bien fait briser la glace, et je suis passée du côté obscur de l'album, celui où les sorcières se réveillent et les légendes irlandaises résonnent au rythme des violons de Jig of life, peut-être le véritable "plat de résistance" de l'album, à la fois pleinement traditionnel et incroyablement futuriste.
L'efficacité mélodique atténue un peu la bizarrerie de l'album, et aide à faire "passer la pillule" (je ne prétends pas ne pas avoir été un brin déroutée, surtout après Never for ever ou The Kick Inside). C'est cette même efficacité qui nous pousse à persévérer pour comprendre l'album dans sa plénitude, et en particulier sa seconde partie, qui est l'un des plus beaux segments musicaux des années 80. Oui, parfaitement.
Top 10, of course.