1980-81. Neubauten crée un son étonnant, avant-gardiste diront les plus frileux des berlinois iconoclastes, avant d'adhérer au papier abrasif, de succomber à ce son aliénant, provocateur et concret. Un son total qui lèche le métal, à la recherche d'une forme de pureté au travers de la primitivité.
Et en même temps, cette fureur qui sort de l'urbanisme, d'une terre phoenix, en chantier perpétuel chante son romantisme et son histoire. Ce disque exprime à mes yeux une mélancolie à l'état brut, à l'image d'une vis rencontrant un écrou et... faisant l'amour en crissant.
L'univers de Tetsuo et des clips de Oshii n'est plus très loin.