Monsieur Oxmo nous aurait ajouté un troisième couplet à chaque titre et cela aurait pu être l’album de l’année…
Un album riche en écriture, en productions variées et très inspirées, de soûl, d’instruments et de collaborations marquantes et surprenantes.
Pour les citer, les sons avec Vanessa Paradis, Mc Solaar, Tuerie et Josman ont tous une identité forte.
Mais inviter Solaar pour le faire si peu intervenir est tout de même un peu décevant, à mon goût.
D’avantage de mesures sur « Léger » et ce dernier aurait pu figurer parmi les grands classiques d’Oxmo Puccino aux côtés de « J’ai mal au Mic », « Qui peut le nier » ou encore « L’enfant seul ».
Le format de l’album est assez frustrant bien que cela soit dans l’air du temps de faire des musiques plus courtes, car « le mode des écoutes et de consommation de la musique a évolué… » En réponse, je pense que les auditeurs étaient donc de meilleur qualité à une certaine époque.
Pour un dernier album c’est un peu dommage.
Mais hormis la courte durée des morceaux, l’album est vraiment travaillé, de grande qualité du début à la fin, avec une ambiance et une vison profonde de par les thèmes et les angles abordés.
Un grand plaisir à écouter un opus de Mr Ox de ce niveau.