Loss Of Life
Cette fois-ci, il aura fallu attendre 6 ans avant d'avoir un nouveau projet du groupe MGMT. J'avais beaucoup aimé "Little Dark Age", leur précédent album, et j'étais curieux d'écouter ce qu'ils allaient bien pouvoir me proposer.
Agréablement surpris serait le mieux pour définir cet album. Car oui, le groupe laisse complètement de côté ce qu'ils ont pu faire dans le passé, leur électro psychédélique qui partait un peu dans tous les sens. Ici, on est face à un son plus pop. On garde l'aspect un peu dépressif mais qui peut être parfois un peu plus. Avec par exemple "Mother Nature", une ballade à l'aspect qui peut paraître dépressive par la façon de chanter du chanteur, mais qui se révèle aussi avoir un peu d'espoir.
Et c'est un peu la marque de cet album au niveau des paroles, où ils dénoncent notre monde mais nous montrent aussi ce qui pourrait être meilleur ou ce qui l'est déjà. On reste tout de même dans l'ensemble, musicalement, sur quelque chose de sombre aux sonorités expérimentales mais qui ne manque pas d'intérêt.
Si je devais retenir certains titres, ce serait : "Mother Nature", "Dancing In Babylon" en duo avec Chris de Christine and the Queens, "People in the Streets", "Bubblegum Dog", "Nothing Changes" et "Loss Of Life".