Master of Puppets
7.6
Master of Puppets

Album de Metallica (1986)

Le maître des poupées… Un roman génial de science-fiction de Robert Heinlein me diriez-vous ? C’est aussi une œuvre culte de Metallica. C’est pour moi l’un des meilleurs albums du groupe, et son succès mondial ne dément pas mon avis. Quelques recherches sur Internet m’ont permis d’en savoir plus sur leur troisième album. Les thématiques récurrentes de cet opus sont : l’esclavage, la servitude de l’homme face à la drogue, la religion, sa propre folie ou sa propre violence… C’est un album très torturé, tout comme l’âme humaine. Un début fracassant avec « Battery » donne tout de suite le ton. Un morceau agressif et rythmé qui me fait penser au tir frénétique de balles de revolver. D’ailleurs, le morceau raconte l’histoire d’un homme devenu fou qui tue sans raisons. Le morceau suivant est « Master Of Puppets ». Pendant 8 minutes, il ne va cesser de fluctuer sur le même thème et restera dans les mémoires grâce au fantastique solo du milieu. La chanson parle de la drogue et de ses conséquences en montrant que l’homme est manipulé comme une poupée par les substances dont il ne peut se passer. On enchaîne par un « The Thing That Should Not Be » toujours aussi violent qui semble faire référence à H. P. Lovecraft. Un morceau plutôt banal, mais qui permet d’introduire avec brio le splendide « Welcome Home (Sanitarium) ». Le groupe démontre son savoir-faire quand il alterne riffs survoltés et solos mélodiques… Ce morceau revient sur le thème de la folie en faisant référence à des films comme Vol au-dessus d’un nid de coucous. La montée en puissance de « Welcome Home » permet d’enchaîner sur « Disposable Heroes » et le retour à un son plus rapide et violent en même temps que la dénonciation des horreurs de la guerre dans les paroles. Le groupe crache sa rage via des notes de guitares et de batterie très puissantes et énergiques. Même rythme énervé pour « Leper Messiah » et sa critique de la religion, dernier aparté avant « Orion », titre instrumental mélodique mythique, et les guitares furieuses de « Damage, Inc. » qui clôturent le disque. Un Metallica au meilleur de sa forme surtout grâce à l’alternance judicieuse de rythmes effrénés et de solos mélodiques, ces derniers montrant que Kirk Hammett est aussi virtuose qu’un violoncelliste !
kennethE
8
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le 12 août 2012

Modifiée

le 12 août 2012

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Richard M.

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