Bouffons et dérision...
Ca se laisse regarder gentiment avec de bons numéros d'acteurs offrant de belles têtes de vainqueurs. Des scènes bien grotesques et des dialogues à la con. Il manquerait pas un gros grain de folie...
il y a 4 jours
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Dans une interview en 2017, Ryuichi Sakamoto se souvenait : «C’était la première fois que je jouais dans un film. Lorsque nous sommes allés voir le premier montage, j’ai détesté mon interprétation. Je la trouvais si laide et si mauvaise. Lorsque j’ai commencé à écrire la musique, je me suis dit : “D’accord, mettons de la belle musique sur mes mauvaises scènes d’acteur”». Ce qui fut fait à l'évidence. La musique de Ryuichi Sakamoto demeure sans conteste d'une des plus belles bandes originales du cinéma avec la rencontre des sonorités orientales et des harmonies européennes. Oshima lui conseilla de composer une partition qui soit le reflet de son seul personnage tourmenté : Yonoi, un chef de camp fasciné par son prisonnier incarné par Bowie qui refusa de composer la musique du film. Le chant de David Sylvian, un autre fondu du Japon, est aussi très bien placé sur Forbidden Colours au point de connaitre un petit succès à sa sortie. Un envoutement.
Créée
le 22 déc. 2023
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