S’il fallait décrire Rise en mode accroche courte et flashy, je vous donnerais du « Bob Marley troque ses dreads contre une crête et va s’acheter un son de guitare chez les petits cousins Rage Against The Machine et Infectious Grooves ». Bref, on parle ici de fusion reggae’n’groove’n’punk metal parfaitement en phase avec son époque, le tarpé au coin du bec et le cocktail Molotov à la main, qui brûle de la gomme en mode thrash quand vient l'heure de montrer les crocs, mais qui peut tout aussi bien aller de hip en hop ("Miss Freedom") ou s'offrir un trip raggamuffin (cf. le final de "Rise").