Quelle mine !

Première écoute de cet album.

Je tiens à dire que je connais Woodkid et que j'ai déjà écouté son 1er album. Après nous avoir offert une première immersion sonore nostalgique, le Maestro revient en force pour un deuxième album qui se veut plus futuriste et plus sombre.

Le pari est réussi avec le premier morceau "Goliath" qui donne le ton de cet album : les sonorités sont originales et la voix de Yoann a gagné en finesse et en profondeur. L'orchestre qui accompagne est vraiment épique et nous plonge dans une autre dimension spatio-temporelle, nous faisant perdre tout repère avec notre réalité.

Les morceaux s'enchaînent et le voyage sonore se poursuit avec des sons planants nous laissant en apesanteur, puis tantôt nous bouscule dans notre équilibre avec des instrus puissants.

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La grande force de cet album est que cette atmosphère reste omniprésente avec des sonorités venues de nulles part (je pense à celles d'excavation dans Goliath ou au rythme imposé par des coups de pioches dans d'autres morceaux)

Si je devais retenir les morceaux qui m'ont le plus marqué : Goliath pour sa perfection, Pale Yellow pour son instabilité, Reactor pour le côté épique, So handsome Hello pour le côté pesant et Minute Sixty One pour son côté puissant (Quoi de mieux pour terminer un album épique !)

Si vous avez aimé le premier album, je pense que vous vous sentirez à l'aise pour écouter le second album, bien que l'univers partagé soit différent ! C'est ce qui fait la grandeur d'un artiste, la capacité de nous surprendre tout en conservant son ADN.

Bref, une belle découverte !