On connaît la chanson, et tout au moins la recette du père Satriani (Satch pour les intimes). 15ème album studio, Shockwave Supernova déboule ici avec son gros son, ses riffs calibrés, son shred impeccable, son cahier des charges prérempli. Pour l’épauler, Mike Keneally (claviers), Bryan Beller (basse) et Marco Minnemann (batterie) que l’on a entendu sévir récemment auprès de Steven Wilson (The Raven That Refused to Sing et Hand.Cannot.Erase). Le résultat est virtuose (évidemment), technique, purement instrumental. Il verse dans le blues grassouillet (« Crazy Joey » très Steve Lukather), s’amuse des années 80 (« Lost In a Memory ») et des sixties (« Scarborough Stomp » un peu vain), place quelques boogies (« In My Pocket »), tape le heavy rock (« On Peregrine Wings ») et, forcément, livre quelques titres Satriani-pur-premium (« Cataclysmic », « A Phase I’m Going Through »). L’album s’élève un peu quand le guitariste retrouve le groove de The Extremist sur « If There is No Heaven » et quand il prend un poil plus de risques sur le speedé « Keep on Moovin’ ». En un peu plus d’une heure, Joe Satriani fait ainsi le tour de la question sans vraiment s’éloigner du sujet. En résulte un Shockwave Supernova carré, sans plantage ni grands rissons qui saura contenter l’amateur.


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le 13 sept. 2015

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