Shit!

Alors, que des rappers de merde sortis du trou du cul de Youtube s'amusent à faire de la trap toute moisie, c'est une chose, mais que des mecs a priori doués comme Earl Sweatshirt viennent se perdre dans cette dimension merdique du hip-hop, là ça me gave !

Traitez-moi de réac si vous voulez, mais sans déconner, c'est quoi cette merde ? Des mecs comme KRS-One ou Rakim doivent bien se marrer en voyant ce que le vrai hip-hop est devenu depuis une bonne décennie (en vrai ils doivent même chialer leur race mais je les imagine pas pleurer ces mecs-là).

Earl a du talent, il l'a déjà prouvé malgré son jeune âge, mais alors pourquoi putain ? Pourquoi faire des ziks pour attardés, en marmonnant des conneries comme s'il fallait impérativement avoir fumé trois barrettes de chit avant de prendre le mic ? Mention spéciale d'ailleurs pour Zelooperz, en featuring sur le morceau "Vision". De la belle merde pour atrophiés de la membrane gauche. Finalement, le meilleur moment c'est encore quand Elucid du groupe Armand Hammer vient débuter la track "Tabula Rasa". Enfin quelque chose qui ressemble à du vrai hip-hop ! Mais bon évidemment ça ne dure pas, il ne fallait pas rêver...

La mode rap actuelle veut ça, je peux le comprendre, mais ça devrait rester l'apanage des "one hit wonders" d'Internet, pas des mecs qui ont du potentiel comme Earl Sweatshirt. Surtout que l'idée de départ était intéressante : une interrogation sur le monde post-Covid 19 et ses conséquences, notamment du fait des nombreux confinements. Mais bon visiblement tous les teubés comme Earl "Sweetshit" ont passé leur temps confiné à se défoncer avec l'ammoniac de leur propre pisse. L'avenir vend du putain de rêve avec eux.

Bref, aussitôt écouté, aussitôt oublié, d'autant plus que les prods ne sont vraiment pas inspirées non plus. Mais pour un album qui ne dure que 24 minutes, le temps a été bien plus long que tous les confinements réunis. Et le 3/10 c'est uniquement parce qu'il y a évidemment bien pire comme albums de hip-hop (et rien que d'y penser putain...). Mais qu'on se rassure, les quelques références à l'Afrique au milieu de toutes ces punchlines moisies ont permis à l'album d'être acclamé par la critique, genre "rap conscient Black Lives Matter", blablabla...

Pff, get the fuck outta here !