Je ne suis pas certain à 100% de la signification du titre de cet album, un titre qui ne se traduit très certainement pas littéralement car sinon il ne signifierait pas grand chose, mais si ce dernier, comme je l’imagine, veut dire « chanter pour laisser partir ses fantômes », et bien je l’adore ! Et si ma traduction est erronée, et bien tant pis, je l’adore quand même !
Ce qui est certain, en revanche, c’est que ce sixième album de Westbound Train est une pure merveille. Comme l’a écrit un très bon ami à moi lors d’un échange Whatsapp que nous avions au sujet de ce disque, c’est « vraiment bien foutu, entraînant, fichtrement bien écrit, et les musicos tabassent ». Je crois que tout est dit, n’en jetez plus !
Difficile en effet de ne pas constater qu’il n’y a quasiment rien à jeter sur ce disque et que les dix morceaux qui le composent donnent furieusement envie de se déhancher. Même moi qui suis un piètre danseur et qui n’aime pas particulièrement envahir le dancefloor, je me surprends à esquisser quelques pas de danse lorsque le disque tourne sur ma platine. Et ça c’est un signe. Et c’est ce qu’il y a de magique avec le rocksteady : il met de bonne humeur et donne envie de danser et d’embrasser tout le monde (et regretter d’avoir arrêté le saxophone alors qu’on était un jeune con qui ne pensait qu’à courir après les filles et faire la fête).
Grâce à cet album, Westbound Train réchauffe mon hiver en faisant entrer le soleil dans mon salon, et ça c’est vachement bien !