Nuit et Jour, FF forever

J’y suis allée franco avec mon 8/10 tel un coup de massue enthousiaste de retrouver Franz Ferdinand. Honnêtement, avec la sortie de Always Ascending puis un silence de 7 ans, je pensais les avoir perdus. Et pourtant, voilà qu’ils reviennent avec The Human Fear pour nous offrir du Franz Ferdinand pure souche. Normal après tout, on retrouve Mark Ralph à la production, qui a bossé avec le groupe en 2010.

C’est peut-être dû à mon âge qui avance dramatiquement, mais j’aime picorer toutes les miettes de madeleines de Proust que je peux trouver sur mon chemin. Entendre un album récent qui me rappelle ma jeunesse insouciante et frustrée d’être coincée dans un lycée catho, m’exalte et m’exulte en même temps. Même Blink-182 dont j’étais fan (no comment), n’a pas réussi cet exploit après leur reformation.

Alors quand j’entends “Audacious”, “The Doctor” ou encore “Night or Day”, je vous le dis, je suis refaite. Même “Hooked”, un peu posé là au milieu, ne me perturbe pas des masses. Est-ce ma sympathie pour ce groupe ou tous les souvenirs de danses effrénées avec ma copine de lycée, encore plus fan que moi, qui me rendraient un peu trop enthousiaste face à cet album ? N’en déplaise à mon cher et tendre, j’ai bien l’intention de dégoter une galette et de la poncer nuit et jour sur la platine du salon, jusqu’au prochain coup de cœur musical !