Tracker
6.7
Tracker

Album de Mark Knopfler (2015)

Mark Knopfler n’aime pas seulement Chet Atkins, Elvis Costello ou James Taylor. Dans le sac à malices du guitar hero se trouve également un certain Bob Dylan avec qui il avait collaboré, d’abords en studio (Slow Train Coming, 1979) avant de fouler les mêmes scènes en 2011. Le résultat de cette proximité se traduit dans ce nouvel album studio intitulé sobrement Tracker. Un rapprochement physique et musical puisque plusieurs titres furent composés lors de leur tournée commune.


En s’ouvrant sur « Laughs And Jokes And Drinks And Smokes », on retrouve les ambiances à la cool, du storytelling en tranches de vie, de l’essentiel dans les mélodies comme dans l’interprétation, à la fois chaleureuse, modeste et émouvante. Des accents autobiographiques, notamment sur sa jeunesse à Northumbria et ses débuts de journaliste, la nostalgie en bandoulière, mais pas la mélancolie mal placée. Comme sur la (belle) pochette, Mark Knopfler préfère puiser dans sa palette acoustique toutes les nuances de printemps. Quelques échos de Dire Straits se font même entendre dans la brise (« Beryl ») au milieu d’influences parfois étonnantes (Dave Brubeck ou The Grateful Dead sur « Skydiver »). C’est léger, très léger, un peu trop sans doute mais d’une classe folle.


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le 17 avr. 2015

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