Vous les avez sans doute connus grâce aux morceaux Let Her go


Passenger est de retour avec son nouvel album Young as the morning old as the sea composé de pas moins de 16 chansons.


Cette critique d’album va peut-être vous étonner, car ma première critique est faite via ma première écoute et du coup, je n’avais pas encore saisi le sens de cet album. J’ai donc commencé ma critique en résumant chaque chanson.


Avec le recul et un peu de temps, j’ai écouté au-delà de ce que j’entendais et j’ai peut-être un peu plus compris ce nouvel opus. Ne vous étonnez pas de ne pas toujours suivre le file de ma pensée. Je m’excuse d’avance pour cette critique contradictoire.


1- Air lège, nostalgique, histoire triste, mélancolie. Peut de percussions. Piano, Guitare. Début acoustique. Bon début d’album.


2- Rien d’énorme. Mélancolique


3- Douce mélodie. Qui te transporte. Guitare électrique.


4- Carrément différent, on a l’impression de partir voyage. Mélodie souple et légère où on oublie tous les problèmes. Refrain guidé par une autre voie féminine.


5- Intro trop longue. Qui nous fais perdre le fil enthousiaste de la dernière mélodie. Hypnotique.


6- Intro étrange, apparition du triangle. Les percussions apportent une sorte de force. Musique monotone.


7- Musique triste. Birdy accentue cette tristesse. Chanteur de catégorie triste. Ambiance pas loin du deuil. D’une perte.


8- On remonte. Apparition des percussions. Musique rythmée, air léger. Mais ça n’aboutit pas à grand-chose.


9- Musique triste. Début monotone. Légère puissance sentis grâce aux chœurs de la chanson.


10- Piano, intro triste, présence de chœurs. Chansons à plans. Monté en crescendo. La percussion prend place, devance le piano, remplacé par la guitare. Monté en puissance du chanteur. Enfin de la voix dans une chanson.


11- Reprise acoustique. Pas d’intérêt


12- L’une des chansons les plus touchante grâce aux chœurs. Alors enlevons les chœurs pour voir ce que ça donne.


13- La même sans Birdy. Donc moins bien.


14- Reprise de la première chanson de l’album. Voix trop forte par rapport à la guitare. Chansons plus émotives. Plus forte, car vrai. Je sens la tristesse dans ses coups de guitare. Magnifique reprise.


15- La force de cette musique était son rythme, présent grâce à ces percutions, alors sans percussions je me demande ou cette mélodie va me mener. Et je me remets en question, et si je m’étais trompé ? Pas la peine d’avancer plus loin, je suis déjà perdu.


16- Cet acoustique ne révèle rien de plus. Cet album prend tous son sens.


Alors voilà, dans cet album, je me posais pas mal de questions. J’avoue qu’au départ, j’étais vachement déçu. La première chanson annonce pourtant quelque chose de simple, mélancolique avec peu de percussions, pas mal d’acoustique et voilà, une annonce vraiment sympa.
Mais après, je trouve aussi pas mal de choses négatives.


La suite des chansons de son album est principalement des mélodies nostalgiques ou tristes. Et parfois, on trouve des chansons entraînantes, qui nous parlent beaucoup plus, et qui nous donnent envie de voyager. Mais tout de suite après, ces sursauts de joie, on retombe dans la tristesse.


Par la suite, on remarque quand même qu’il partage sa douleur, avec une autre artiste qui elle aussi a l’habitude de s’appuyer sur ces émotions pour nous toucher, cette artiste, c’est Birdy. Un duo nostalgique n’était pas une mauvaise idée, au contraire, Beautiful Birds est l’une des chansons les plus tristes et l’une des plus agréable à entendre.


De même, Passenger utilise en fin d’album des chœurs pour construire un bloc de souffrance plus percutant. Il veut peut-être que j’entende sa souffrance. Ce qui est sur, c’est qu’il a mal cœurs.Home
Enfin, les 6 dernières chansons de son album reprennent celle de l’album et les transforment en acoustique.


Passenger enlève donc les chœurs de, ces chansons, sont duo percutant et les percussions de ces mélodies. Une manière sans doute de se mettre à nue, et de donner une autre vision à cet album qui je le répète est très mélancolique. Le choix de ce chanteur est simple, il ne veut plus être accompagné. Et j’ai vraiment cru que ce n'était pas une bonne idée. Fool’s Good


Je me suis senti un petit peu coupable, car dans son acoustique, il reprend ça chanson d’ouverture. Une chanson qui perd des percussions et gagne en émotions. Le choix est surprenant au départ, est compréhensible par la suite. Je me suis rendu compte qu’il pouvait sortir quelque chose de puissant, et en réalité tous sont album prend du sens. Pas la peine d’avancer plus loin, je suis déjà perdu.


Imaginez-vous sur la plage, vous êtes seul avec une ami, et vous contemplez ce paysage lointain. Armé de votre guitare, vous commencez à penser, car il faut l’avouer, il n'y a pas mieux qu’un coucher de soleil pour s’évader. La nuit est un autre monde, et ce monde se révèle souvent beaucoup plus honnête que l’on ne le pense. La nuit, il n’y a rien, n’y personne. Alors essayer d’écrire vos peines et vos excès. Retranscrire ses moments que l’on regrette, ces sentiments changeant de camp à chaque instant.


Ce chanteur honnête nous livre ces 10 premières chansons comme des révélations dans le sens où il se livre. Dans sa tristesse, il y a quelque foi des excès de joie, qui me permettent de comprendre mieux le choix rythmé des chansons en plein moment de nostalgie. Par la suite, ce rythme s’estompe par le manque d’instruments.


Enfin cette acoustique de 6 chansons, chaque chanson représente sûrement un moment de soirée, le dernier étant le lever de soleil. Il est malheureux et nous livre à travers des mélodies ces plus grandes peines.


Ce n’est pas un mauvais album, mais dire qu’il est excellent serais mentir. Après tout, je ne pense pas que donner mon avis serait utile, du coup, je lui donnerais juste le synonyme de journal intime. Cet album a pour titre Young as the morning old as the sea et je vous invite à l’écouter, voir le comprendre.

BenjaminRojot
7
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le 14 mars 2017

Critique lue 102 fois

Benjamin Rojot

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