le 22 oct. 2022
Les bombes nous tombent sur la tête
13 Devil Street est une bande dessinée atypique. Elle se passe uniquement dans le même arrière-plan durant les quelques trois cents pages qui la composent. Benoît Vieillard a réussi à maintenir...
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Si en automne il vous arrive aussi quand vous êtes chez vous pour la soirée de ne pas trop savoir si vous avez envie de bouquiner ou de faire un Cluedo surtout, ne paniquez pas, ce livre est fait pour vous. A l'image de nos maisons construites en Lego (parce que tout le monde n'a pas de poupées, excusez du peu...) chaque double page de ce livre représente la coupe d'un hôtel londonien en 1940 : le 13 Devil Street. Comme un décor de jeu ou de théâtre, le fond et les pièces, l'architecture des pages est toujours la même, mais des personnages hauts en couleurs investissent les lieux, ils y vivent, ils s'y disputent, ils y tuent peut-être quelqu'un...ils sont héros historiques, grands savants ou personnages de fiction et pendant 324 pages ils s'amusent à nous faire faire des liens. On peut rencontrer dans une chambre le général de Gaulle, Alan Turing, et en même temps voir débouler Mary Poppins et l'Homme Invisible. Vous en avez d'autant plus pour votre argent que la lecture n'en est évidemment pas linéaire, que le dessin est riche en détail et que vous allez inévitablement voir un détail qui vous fera rembobiner les pages pour chercher la cohérence (qui est toujours là...). Bref. Vous allez suivre un cadavre comme dans votre enfance vous avez cherché Charlie.
Ces mystères en huis clos rappellent les meilleures enquêtes policières d'Agatha Christie avec l'humour anglais, le gag muet et bien sûr une bonne couche d'activités paranormales. Bref, un divertissement efficace, dans un pavé qui ramené au temps qu'il faut pour le parcourir sans passer à côté de l'essentiel n'est pas si cher que ça. Une lecture réellement marquante...
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Overdose de bulles en 2017
Créée
le 2 nov. 2017
Critique lue 546 fois
le 22 oct. 2022
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