Tales of suspense #59
Déjà je suis content, le graphisme de Kirby se montre très agréable. L'histoire de l'épisode en lui même est sympathique, avec un Captain efficace au combat, et qui surtout a déjà la nostalgie teintée de regrets de son époque. Par contre, il est regrettable de constater un tel écart entre une narration écrite charmante à suivre et des bulles de dialogues beaucoup trop enfantines. [7/10]


Tales of suspense #60
Petit épisode fort sympathique. L'usage comique de la démonstration en quiproquo qui dégénère marche à merveille, les leçons du Cap ponctuent agréablement le combat et la rivalité avec Zemo s'affiche déjà. Si tout l'intégrale maintient ce niveau je serai ravi. [6/10]


Tales of suspense #61
Ridicule, l'histoire ne tient pas debout, les combats s'enchaînent sans sens et la morale se veut de l'anti-communisme primaire. Après, l'intérêt historique est de constater la propagande américaine. Au niveau scénaristique, il n'y avait rien à tirer de l'épisode qui rate tout, y compris la caractérisation du faire-valoir du jour. Il reste juste les dessins de Kirby en conséquence. [1/10]


Tales of suspense #62
Que de redondances alors qu'il s'agit seulement du quatrième épisode. On reprend le quiproquo de l'épisode 60 avec des combats sans originalité. Et l'astuce du chewing-gum aide pas la pilule à passer. [3/10]


Tales of suspense #63
Un épisode qui revient sur la genèse de Cap et ses premières aventures avec Bucky. L'épisode se lit avec beaucoup de plaisirs malgré une narration confuse et des raccourcis un peu gros. [5/10]


Tales of suspense #64
Stan Lee semble particulièrement apprécier le Cap de l'âge d'or vu qu'il se lance dans une série d'épisodes flashbacks. L'histoire se passe au pays et le duo Bucky/Rogers marche à merveille. Après, le principe des prédictions du magicien fait un peu idiot mais ça a un côté folklorique agréable. La vrai surprise demeure l'utilisation d'une double identité pour Cap, ce dont je ne me serai jamais douté. Lee connaît sa formule et on sent que cette période flashback peut faire beaucoup de bien à la série. [6/10]


Tales of suspense #65
Un numéro assez dense qui cherche à multiplier les péripéties. Du coup il y a du rythme, accentué par leurs identités secrètes, mais on manque de pages pour que l'ensemble prenne une forme construite convaincante. [6/10]


Tales of suspense #66
Episode d'excellente facture, qui a en plus le mérite de s'inscrire d'une certaine manière dans la continuité du précédent. Kirby a des bonnes idées graphiques (la foule qui salue Hitler et dont on ne distingue au point de fuite plus que les bras tendus alors que les visages disparaissent) et livre jusqu'ici son meilleur numéro, Lee écrit un crâne rouge très intéressant et la discussion entre le héros et son antithèse fait des merveilles. En prime on s'offre la genèse de Crâne Rouge et un premier cliffhenger, qui sonne d'ailleurs plus que jamais d'actualité. [8/10]


Tales of suspense #67
Vrai déception, Stan Lee n'exploite pas sérieusement la situation de Cap et choisit la solution de facilité en donnant son heure de gloire à Bucky. Le cliff est bien amené même si on n'est guère dupe quant au devenir de la balle. [4/10]


Tales of suspense #68
Fin téléphonée de l'arc sur le Cap manipulé par Crâne Rouge et on enchaîne ensuite avec une petite histoire sympa sur un projet top secret des alliés. Le combat entre le soldat nazi et Cap au milieu des tirs de tank se lit avec plaisir. [5/10]


Tales of suspense #69
Un épisode de qualité, qui commence avec humour (je m'étonne d'ailleurs que la blague sur la grenade ait passé la censure de l'époque), usant du statut d'incapable de Steve Rogers dans son régiment, pour plonger dans le sérieux. On enchaîne en effet avec la première opération militaire de notre héros sous son identité "humaine". Les balles pleuvent jusqu'à la séquence du télégramme qui amène énormément de suspens pour la suite. En effet, même si Cap sauve Bucky en Angleterre, il risque d'avoir la mort de son escadron en France sur la conscience. [710]


Tales of suspense #70
2ème partie de l'arc, toujours aussi réussie. Lee exploite plus subtilement que dans le premier épisode le statut du scientifique anglais traître, avec la haine des nazis à son égard et sa sœur rongée par les remords. Et puis comme toute saga qui se respecte, les méchants triomphent au milieu de l'aventure, entre un Cap prêt à décoller dans un V2 à destination de Londres et son unité prise en tenaille en France. [7/10]


Tales of suspense #71
Dernière partie de l'arc, et enfin le duo artistique conclut correctement une saga. Le sort du scientifique fait froid dans le dos et on évite une rédemption malvenue, le sort de sa soeur est assez choquant, et bien entendu Cap et Bucky parviennent à sauver leurs amis d'une manière un peu grosse mais pas si mauvaise. [6/10]


Tales of suspense #72
Retour dans le présent, dommage j'ai pris beaucoup de plaisir durant cette période seconde guerre mondiale. En plus, le présent épisode se révèle une purge. La seule chose qui valait le coup: une Wanda très belle dessinée par Kirby sur la première page, avec le reste de l'équipe deuxième version. [2/10]


Tales of suspense #73
L'arc sur les 3 dormeurs continue, sur la même lancée donc c'est horrible à lire. On s'emmerde... [2/10]


Tales of suspense #74
L'arc se termine. C'était franchement nul, il n'y avait rien à sauver. A côté, les aventures précédentes sur la seconde guerre mondiale passent pour des chefs d’œuvres. [1/10]


Tales of suspense #75
Beaucoup mieux, Stan Lee caractérise un peu son héros plutôt que de se perdre dans des histoires de robots endormis. On a un Steve Rogers mélancolique, très humain et qui a des regrets vis à vis de l'amour perdu de sa vie. En plus, le cliff est efficace. [6/10]


Tales of suspense #76
Fin du diptyque contre Batroc. C'est moyen mais l'épisode est sauvé par la relation entre Cap et la petite sœur (nièce?) de son ancien amour, rencontrée à l'épisode précédent. [4/10]


Tales of suspense #77
On revient sur la relation entre Cap et Carter durant la guerre, et la manière dont leur histoire s'était terminée. L'épisode souffre dans son rythme, également dans l'expression des sentiments une fois les deux amants séparés. Donc en gros, un bon début, un milieu raté et une dernière page tragique. [5/10]


Tales of suspense #78
Duo attendu entre Nick Fury et Steve Rogers (dans le présent, il faut toujours précisé avec cette série). Le team-up fonctionne mais les dialogues de Lee sonnent tout aussi faux que le regard donné au héros par Kirby sur certaines cases. [4/10]


Tales of suspense #79
Retour complètement raté de Crâne Rouge sur les premières pages. L'histoire qui suit n'est pas si mauvaise par contre, quoique sa résolution me paraît trop légère. [5/10]


Tales of suspense #80
Episode prenant du début à la fin dans cette course poursuite visant à mettre la main sur le cube cosmique, qui fait sa première apparition dans la mythologie marvélienne. Crâne Rouge regagne énormément en superbe. [7/10]


Tales of suspense #81
Sympathique épisode, avec une imagination bien barrée du duo Lee/Kirby. Conclusion de l'arc sur le retour de Crâne Rouge. [6/10]


Tales of suspense #82
Ils ne pourraient pas faire des intégrales sur Wanda, je suis amoureux <3. Non plus sérieusement l'épisode ne passionne pas mais le scénariste joue assez bien sur les hallucinations pour que l'épisode passe. [5/10]


Tales of suspense #83
L'histoire se poursuit mais notre héros n'intervient qu'à la fin. Donc on suit surtout le combat de l’acrobate (méchant introduit sans crier garde) face à l'adaptoïde sous forme de Captain America. Bref je m'ennuie... [3/10]


Tales of suspense #84
Déplorable de finir sur un épisode aussi moyen. [3/10]


Cette intégrale aura été en dents de scie mais je me serai vraiment amusé durant la période flashbacks, où le duo Rogers/Bucky faisait des étincelles principalement grâce à l'aspect identité secrète. Lancer nos héros en pleine guerre avait aussi des avantages et permettait de trouver crédiblement des sagas palpitantes contre le troisième Reich, sans inventer des méchants (mauvais une fois sur deux dans le présent). Toujours est-il que les aventures du Cap de l'âge d'or plane tout du long sur l'album, déjà avec un Kirby au dessin, et surtout du fait de la nostalgie omniprésente de Rogers une fois revenue de son hibernation.

WeaponX
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le 13 juil. 2016

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