En réalité, j'ai beaucoup aimé ce manga même si j'ai hais du plus profond de mon âme le personnage d'Ueno.
Mais j'en suis ressortie avec un sentiment d'insatisfaction, comme si quelque chose avait été totalement oublié. Et j'en suis enfin venue à ce qui manquait après avoir lue un autre manga parlant aussi de surdité "Hidamari ga kikoeru".
Ce n'est pourtant pas mon genre de critiquer COMMENT un manga aurait dû être écrit. J'ai tendance à accepter la direction, même si je la juge. Mais ici, le problème est autour du second personnage principal, Shoko.
Les personnages font très humains, pleins de défauts, de bonne volonté, et de contradiction. Malgré le fait que Shoya est le personnage principal, l'histoire tourne de Shoko.
Pourtant à mes yeux elle est le personnage que je connais le moins. Elle est réduite à son handicap et nous ramène encore au cliché du malade au coeur d'or sur lequel on pleure parce qu'il ne méritait pas ça.
Soit. Mais comparé aux autres, elle en reste là. Ces émotions se limitent à être heureuse d'avoir des amis et se sentir coupable, sentiment que je connais aussi dû à la maladie aussi.
Mais alors que l'histoire laisse entendre qu'on entre enfin dans son point de vue, on n'a toujours pas idée d'a quel point la vie peut être dure de son point de vue. On a surtout le point de vue de personne entendante et comment elles se sentent par rapport à elle, pas le point de vue du sujet lui-même, Shoko.
C'est une chance manqué vue comment c'était partis. De ce fait je reste neutre par rapport à l'oeuvre parce que ce qui aurait dû être le plus important, bien même plus que la culpabilité de Shoya, est en derniers plan. Même des personnages du niveau quasiment tertiaire tel qu'Ueno sont plus développé que Shoko qui reste la gentille malade, le moeblob que tout le monde aime.
Et ça me dérange que sont personnage soit si peut creusé.