Mouarf… Tout ça pour ça ? Alors certes, ça faisait un moment que ce personnage d’Oz nous faisait mariner, agissant dans l’ombre dans ce qui semblait être un plan bien plus vaste que ce que Clark semblait percevoir. Avec éventuellement des répercussions sur ce qui est à l’origine de cet univers Rebirth. Et oui, on ne va pas se mentir, la révélation sur la véritable identité d’Oz est un pari plutôt osé. Le truc, c’est que même si ce pari fonctionne à peu près, à aucun moment on n’y croit vraiment, à aucun moment on ne se sent transporté. L’ensemble de cet arc est morne, plutôt fade, plat. Non pas qu’il ne s’y passe rien, mais rien ne transcende vraiment, rien n’emballe vraiment. On enchaîne les pages, on arrive à la conclusion, et paf c’est fini. C’est comme s’il manquait un quelque chose pour vraiment rendre le tout épique et dans la lignée des plus grandes aventures de Superman.
C’est dommage, parce qu’entre l’attente qui a été suscitée et le pari risqué, il y avait largement la place de faire quelque chose de mémorable.