Nova est sans doute l’un de mes personnages Marvel préférés. Au même titre que Moon Knight, le Silver Surfer, ou plus récemment Eva Bell. Bon quand je dis que j’aime Nova, je parle du vrai, Richard Rider, pas la jeune copie actuelle, Sam Alexander. Après avoir eu le plaisir de me refaire Annihilation, Annihilation Conquest en Omnibus, j’ai décidé de me lancer dans la série de la fusée humaine de la même période, et surtout aux mains des scénaristes « cultes » du cosmique Marvel à cette époque, Dan Abnett et Andy Lanning.


Depuis que la vague d’Annihilation a exterminé le Nova Corps, la galaxie est privée de ses gardiens de la paix, Richard Rider, l’unique survivant, réussit toutefois à tuer Annihilus, mettant ainsi un terme à la guerre. Hélas, une nouvelle menace, plus terrible encore, se profile déjà à l’horizon…

Dan Abnett et Andy Lanning, les scénaristes de Guardians of the Galaxy, redéfinissent Richard Rider et le Nova Corps. Ils sont accompagnés au dessin par Sean Chen (Iron Man) et Wellinton Alves (War of Kings : Ascension).

(Contient les épisodes Nova (2017) #1 à 12 et annual #1)


Ce premier tome, se situe entre Annihilation et Annihilation Conquest. Nova fait parti des héros qui sont parvenus à repousser la vague d’Annihilus, mais il est également le seul membre du Corps encore vivant. Tous les autres ont été exterminé. Il devient dès lors ne Nova Prime, porteur de toute la puissance et le savoir du Corps, avec l’aide de Worldmind.


Malgré le fait qu’il soit seul, il est bien décidé à continuer de parcourir l’univers pour répondre aux nombreux, très nombreux appels à l’aide qui ne cessent de parvenir jusqu’à Worldmind. Quitte à mettre sa santé en danger. Ce qui inquiète Worldmind. Mais le petit moment de pause, qu’il s’octroie, sur Terre pour retrouver sa famille, pour se reposer et profiter, c’est tout l’inverse. Entre des parents distants, et la récente guerre civile qui a ébranlé les super-héros, il est encore mieux dans l’espace.


Il vole de mission en mission jusqu’à découvrir que Hala est la cible d’une attaque d’envergure. En se rendant sur place, il apprend que la planète est sous contrôle du Phalanx ! Une forme de vie techno-organique très, très agressive, porteur du virus transmode, capable d’infecter aussi bien les machines que les organismes pour les faire devenir une partie du Phalanx.


Ils comptent, d’ailleurs, dans leur rang, Gamora ! L’ancien flirt de Nova est bien décidée de faire de son ancien amant un membre du Phalanx ! Si en plus cela leur permet de se rapprocher de nouveau, c’est coup double. Mais avec Worldmind en lui et toutes les données qu’il possède, passé du côté Phalanx est inenvisageable ! Quitte à ce que Worldmind trouve un nouveau Nova Centurion pour tuer le Nova Prime !


Avec cette intrigue tournant autour du Phalanx, Dan Abnett et Andy Lanning nous plongent en plein cœur de Annihilation Conquest ! Le nouvel, et gigantesque event cosmique de Marvel, faisant suite directe à Annihilation ! En replongeant dans ces épisodes, on réalise à quel point le cosmique chez Marvel, à cette époque, c’était juste bon ! Pas sûr que depuis la fin des années 2000, cela se soit reproduit !


Il faut dire qu’Abnett et Lanning avaient cartes blanches ! Annihilation avait cartonné, ils avaient accès à une galerie de personnages des plus impressionnantes, et surtout ils n’avaient absolument rien à faire de ce qu’il passait sur Terre.


Graphiquement, Sean Chen et Wellinton Alves nous offrent des épisodes de toute beauté ! L’action est incroyablement vivante, les combats sont explosifs et les personnages super beaux. Pas sûr que le côté hyper sexualisée de Gamora passerait de nos jours. C’est carrément abusé !


Bref, un tome très, très plaisant à lire. Un Nova plein de charisme et tellement inspirant ! De l’action à gogo, des personnages à foison et une intrigue qui nous embarque une nouvelle fois d’un claquement de doigt. Et dire que maintenant, on doit se coltiner le petit Sam Alexander...

Romain_Bouvet
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le 2 sept. 2022

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