Après la nuit
6.7
Après la nuit

BD franco-belge de Richard Guérineau et Henri Meunier (2008)

Ça commence super bien, avec un affrontement qui se dessine, presque fatalement, entre un shérif à la réputation de légende de l'Ouest et un énigmatique chasseur de primes à l'allure juvénile, dans une petite ville perdue de l'Oklahoma où le port d'armes est interdit. Une ex-prostituée à la gueule ravagée va servir en quelque sorte d'intermédiaire, et surtout permettre au lecteur d'en apprendre un peu plus sur le passé respectif des protagonistes. Peu de personnages secondaires, des dialogues concis, des dessins superbes et des couleurs magnifiques, Après la Nuit bénéficie d'une ambiance crépusculaire à souhait.


L'album tient ses promesses... jusqu'à la révélation des véritables motivations du chasseur de primes. Là, c'est la déception, la tension retombe comme un soufflé et on referme ce one-shot en se disant "ah ouais, d'accord..." On retiendra surtout de cette collaboration entre Richard Guérineau (Le Chant des Stryges) et Henri Meunier (Le Casse) cette belle ambiance digne d'un western de Sam Peckinpah, ces couleurs superbes et la très osée scène de sexe de trois pages au milieu de l'histoire.

mazthemaz
6
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleures BD de western

Créée

le 9 avr. 2017

Critique lue 241 fois

4 j'aime

The Maz

Écrit par

Critique lue 241 fois

4

D'autres avis sur Après la nuit

Après la nuit
RodySansei
6

Correct, sans plus

Un dessin plutôt agréable, une intrigue qui tient la route mais qui n'est pas vraiment haletante, et qui ne laissera pas un souvenir impérissable. La preuve en est le titre qu'il a fallu que je...

le 11 juil. 2014

Du même critique

La Tour sombre
mazthemaz
5

Une petite bafou-bafouilleu...

Étonnant... Je viens de voir ce film qui s'intitule La Tour sombre, mais qui n'a rien à voir avec l'excellentissime série de romans de Stephen King... Et pourtant, j'ai bien cru voir le nom de...

le 18 oct. 2017

27 j'aime

6

La Main au collet
mazthemaz
7

Copycat

La Main au collet est la preuve indiscutable qu'autrefois, la Côte d'Azur n'était pas bétonnée... Qui l'eut cru ? Tourné durant l'été 1954, le vingtième film américain d'Alfred Hitchcock, qui s'ouvre...

le 3 mai 2017

26 j'aime

12

Une femme disparaît
mazthemaz
8

Le Maître du suspense... comique !

Un film qu'on pourrait qualifier de jeunesse, bien qu'Alfred Hitchcock eut alors près de 40 ans, tournât son seizième long-métrage parlant et s'apprêtât à quitter son île natale pour les États-Unis...

le 4 avr. 2017

25 j'aime

10