Viva Hipasnia ou une affaire de poisson

Est-ce le fait que cette histoire se déroule en Espagne, les couleurs ou autre chose, ou un peu de tout, qui font que j’aimais beaucoup cet album enfant, je n’en sais rien. Aujourd’hui je ne dirais plus que c’est mon album d’Astérix préféré, d’autres comme « Le Tour de Gaule », « Astérix en Arverne », « La grande traversée », « La rose et le glaive » sont excellents. Mais enfant c’était mon préféré.

César vient de vaincre les derniers partisans de son éternel rival Pompée. Désormais toute l’Hispanie est soumise, toute non, un petit village résiste encore aux romains. César décide d’aller voir ce village. En chemin il tombe sur le fils du chef Soupalognon y crouton. César à alors l’idée d’enlever l’enfant et ainsi avoir la paix avec le village rebelle. Pour éviter tout risque d'enlèvement de l'otage il décide de l’envoyer dans un camps désoeuvré en Gaule, Babaorum. Malheureusement pour César et l’escorte du petit ibère, arrivés près de Babaorum, ils tombent sur deux gaulois que nous connaissons bien. Le village gaulois recueille ainsi le jeune Périclès dit Pépé, mais le caractère de l’enfant pousse rapidement les habitants du village à bout. Aussi Abraracourcix demande à Astérix et Obélix de ramener le jeune garçon chez lui. Pour éviter les patrouilles, Astérix demande au poissonnier Ordralfabértix de les emmener jusqu’au Pyrénées. En cours de route la petite troupe retrouve Nonpossumus qui commandait l’escorte. Affolé par le retour de l’enfant en Hispanie le romain décide de les suivre et d’enlever l’enfant. Mais Astérix, Obélix et Idéfix ne relâchent jamais leur surveillance. Finalement après bien des péripéties, Pépé retrouve son village.

10 ans sans lire cet album et je le regarde d’un oeil neuf. Encore une fois j’ai découvert des jeux de mots et des blagues que je n’avais pas compris enfant.

"Tous les étés les ibères deviennent plus rudes"

et

"Je ne savais pas qu'il fallait un Vaccéen pour passer en Hispanie."

Mais surtout relisant les albums dans l’ordre j’ai mieux saisi l’apparition d’Ordralfabétix.

Ce n’est que mon avis personnel, mais je trouve que cet album est des plus colorés. Du moins la palette employées par **Uderzo touche ma rétine plus que dans aucun autre album**. Et cela commence dès que la couverture, ma préférée de tous les albums d'Astérix. Je ne reviendrais pas sur le dessin toujours excellent et que je qualifie de second âge d’or astérixien. Quand au scénario je n’ai rien à redire, tant le travail de Goscinny est excellent.

Même si ce n’est plus mon album préféré aujourd’hui, il fait encore partis de mes préférés.