"Once again my love..."

Mais mais... il était bien ce comics! Pourtant je m'attendais à une purge en le commençant, que ce soit à cause de la mauvaise période que connaissait Astonishing X-Men depuis quelques tomes, de Greg Pak en qui j'ai moyennement confiance et d'une couverture hideuse qui laissait présager le pire au niveau graphique et une histoire frivole au scénario.

Et pourtant je me suis laissé embarqué dans l'aventure. Le principe? Dans la période qui suit Schism, on retrouve un Scott au plus mal tandis que l'équipe Astonishing a explosé en morceaux. Et pourtant Tornade débarque à Utopia et emmène avec elle le leader du peuple mutant. Rapidement, on comprend que le pauvre Cyclops vient de se faire embarquer dans une combine louche d'univers parallèle, débarquant sur une Terre où la tyrannie règne et qui kidnappe sans scrupule et à la chaîne les x-men. L'occasion pour Scott de rétablir la justice sur ce monde et surtout de vivre une ultime aventure au côté des Astonishing X-Men, recomposant l'équipe à partir de prisonniers issu de toutes les dimensions.

La narration se montre fluide, l'arc explore les doutes de Scott face à sa propre radicalisation et suite au Schism, le méchant est sadique comme il faut avec son plan tordu et cruel, l'histoire de la Terre qui abrite l'action fonctionne, on a des bons dialogues pour cette dernière aventure des Astonishing dans la version de l'équipe initiée par Whedon. Si Scott est pour le coup l'héros au cœur du tome car seul point de repère pour le lecteur, la série n'oublie pas comme à son habitude d'offrir quelques bonnes scènes à Armor (bien que ce ne soit pas celle de la Terre 616 mais sincèrement là n'est pas l'essentiel).

Une histoire des plus efficaces qui devait être très agréable à suivre en kiosque. Le principal défaut réside toutefois dans un graphisme grossier, qui hormis sur la page du baiser n'aura pas su me convaincre.