Avec Superman Rebirth nous avons le plaisir de retrouver le véritable Superman, celui pré-Flashpoint. Avec cependant une petite différence, Superman est maintenant papa. Il doit donc jongler entre son rôle de super-héros le plus populaire du monde, maintenant qu’il s’est dévoilé au grand jour, suite à la mort du Superman des New52, et son rôle de père. Rôle déterminant, puisque Jonathan, le fils de Superman, est entrain de développer les mêmes pouvoirs que son père. Et qui mieux que Superman est à même d’aider Jon dans cette situation ?


Superman, le super-héros le plus puissant de la Terre. Mais la difficulté est double pour l’Homme d’Acier, qui doit non seulement assumer son statut de justicier, mais également son rôle de père auprès de son fils, Jonathan, qui apprend peu à peu à maîtriser ses nouveaux pouvoirs. Et si les aventures qui les attendent sur l’île aux dinosaures peuvent paraître un jeu d’enfants pour le jeune Kryptonien, la rivalité avec Robin, le fils de Batman, risque bien de ne pas être de tout repos…
Superman Rebirth ou les nouvelles aventures de l’Homme d’Acier. Après avoir mis en scène les derniers instants du Superman de la Renaissance (dans Superman – Requiem), Peter J. Tomasi s’associe à Patrick Gleason (Robin – Fils de Batman) pour reprendre les aventures de Clark Kent et de sa famille. Sous les traits toujours aussi saisissants et reconnaissable de Gleason et Doug Mahnke (Superman/Wonder Woman), ou encore le subtilité et l’efficacité de Jorge Jiménez (Super Sons), c’est entouré de parents aimants et attentionnés que le fils du couple original va apprendre à maîtriser ses nouveaux pouvoirs.
(Contient les épisodes #7 à 13)


Dans le premier tome, Superman a pris conscience qu’il devait devenir Superman en pleine lumière, mais qu’il devait également prendre en charge la formation de son fils. Le jeune Jon développe des pouvoirs comme lui, et s’il est excité à l’idée de devenir aussi fort et incroyable que son père, il est aussi complètement désarmé lorsqu’un nouveau pouvoir se déclenche.


Et redevenir le Superman plaît à notre héros. Il apprécie de revenir en pleine lumière, de pouvoir agir à sa guise et sauver le monde. Mais il réalise, aussi, qu’il doit faire en sorte que les Smith, l’identité civile de sa famille, se mêlent aux autres pour s’intégrer à leur nouvelle ville. Quoi de mieux que la fête foraine du comté d’Hamilton pour y remédier et pour passer un formidable moment en famille.


Ensuite, Superman aide son fils à réaliser son expérience scientifique pour le cours de science. Mais soudain, l’objet de son expérience s’emballe et père et fils se retrouvent téléportés, transportés sur une île aux dinosaures ! Où ? Quand ? Comment ? Pas le temps d’y réfléchir puisque Superman et Jon sont attaqués par de véritables monstres volants.


Une aventure plus riche qu’un cours d’histoire, surtout que nos deux héros vont tomber sur le capitaine Storm, membre de l’O.S.S. et persuadé que la Seconde Guerre Mondiale est toujours en cours !


La troisième intrigue, donne toute la saveur de ce second tome, puis le jeune Jon est capturé par Damian Wayne, avec l’aide de Maya. Au grand dam de son père, Batman, puisque Superman ne tarde pas à arriver ! Une véritable rivalité démarre entre les deux enfants. On pouvait aisément se douter que cela allait se produire, surtout au vue du tempérament de Damian. Mais cela tombe un peu comme un cheveu sur la soupe.


Bien entendu, Superman et Batman vont tenter de faire en sorte que les deux jeunes, à défaut de s’apprécier, puissent au moins travailler ensemble et se faire confiance dans l’adversité. Batman met au point un stratagème pour les forcer à aller par delà leur animosité.


Le tome se termine avec une intrigue où l’on retrouve Frankenstein et sa fiancée. Alors qu’elle se rend au journal local pour obtenir un poste de rédactrice, Frankenstein débarque et se rue sur la rédactrice en chef et tente de la tuer. Débarque ensuite la fiancée du monstre, qui tente la même chose.


Un second tome avec beaucoup d’intrigues, sans véritable trame de fond, si ce n’est le côté transmission entre Superman et son fils. Du coup, pour le moment, on ne voit pas vraiment où Peter J. Tomasi se dirige sur long terme. Néanmoins, quatre bonnes petites intrigues plaisantes à suivre. Le personnage de Jon est attachant et Superman est tellement charismatique.


Graphiquement, on retrouve encore une fois le trio Patrick Gleason, Doug Mahnke et Jorge Jiménez. Des styles totalement différents mais un régal pour les yeux. Cela passe puisque chaque artiste travail seul sur chaque intrigue. Une intrigue, un artiste, et comme les intrigues sont totalement indépendantes les unes des autres, cela ne gêne pas pour l’unité graphique.


Bref, un second tome très plaisant. On sent que Peter J. Tomasi est toujours dans une phase de « mise en place ». Il est le scénariste idéal pour ce titre et pour ce nouveau statu quo. Des épisodes qui servent à renforcer le lien entre Superman et son fils. Là où Batman semblait avoir du mal à tisser un lien avec Damian, leur relation étant plus dans l’opposition, ici un véritable lien est déjà présent.

Romain_Bouvet
7
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le 22 juil. 2019

Critique lue 82 fois

Romain Bouvet

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