L'oeuvre majeure d'un auteur tout à fait mineur.
Tout ici est question de rythme, peut être pour pallier au manque de maitrise scénaristique. Les scènes contemplatives sont autant de petits miracles de cadrage et de mise en page. Le héros, fade et silencieux, s'efface devant le protagoniste principal de cette histoire: la ville, mégastructure en perpétuelle croissance selon le modèle d'une sphère de Dyson.
Il s'agit clairement là d'un titre qui ne fera pas l'unanimité, mais dont le ton, très particulier, devrait plaire à ceux qui aiment les chemins de traverse.