Crime School par Gatcha

Tomoki est un jeune élève brillant. Très brillant, même. A tel point que sa mère, son unique famille, est prête à tous les sacrifices pour lui permettre d’intégrer une grande école. Tomoki vient d’ailleurs de recevoir une des rares bourses offertes par la prestigieuse Matsup. En s’éloignant de sa mère, il caresse le rêve de faire des études fructueuses qui lui permettront de l’aider à l’avenir. Mais l’établissement est loin de ressembler à ce qu’il imaginait. Dépouillé par une bande de voyous dès le voyage, il constate que ses agresseurs sont récompensés par les profs. Car chez Matsup, c’est la loi du plus fort qui compte. Les élèves sont formés au mal, les pires d’entre eux devenant les meilleurs…
Après avoir travaillé ensemble – sans pouvoir y aboutir – à l’adaptation en manga de Spirou et à un chapitre des Chroniques de Sillage, Jean-David Morvan et Hiroyuki Ooshima concrétisent leur collaboration à travers cette nouvelle série clairement destinée à la jeunesse. Le scénario est en effet un peu simple, avec des rebondissements prévisibles, des mystères sans surprises et des personnages sans profondeur pour un lectorat adulte, mais il possède toutes les qualités pour plaire aux plus jeunes. Dans ce sens, le graphisme ultra-dynamique du dessinateur japonais fonctionne à chaque page, avec des grandes cases lumineuses, une colorisation pêchue et un trait épais et vif qui se marie bien au format européen. Si la suite pouvait comporter quelques éléments plus surprenants ou plus matures, tout le monde y trouverait son compte.
Un « shonen à la française » qui va faire mouche chez les ados !