L'équipe créative de 30 jours de nuit remet le couvert et passe la vitesse supérieure. Ici, c'est Los Angeles, mais ça ne change pas grand-chose. La nuit est là même partout.
Steve Niles continue sur son monde de la nuit mais on est loin de l'intimité de 30 jours de nuit. Le récit fait plutôt penser (attention je dis ça en bien) à une histoire de la série Angel mais en bien plus glauque et trash. Les dialogues sonnent justes pour chaque personnage que ce soit pour la goule Mo'lock ou Cal le héros. L'intrigue est rondement menée et fait tourner le lecteur en rond comme le héros.
Ben Templesmith continue à faire des merveilles, son style est toujours aussi accrocheur pour ce genre d'histoire. Mon seul reproche est le manque de décor, qui ne gênait pas pour le précédent récit, mais un peu ici. Les couleurs sont toujours aussi bien travaillées.