Je n'aime pas les Vampires, ni les Loups Garous d'ailleurs. Les anges, Dieu et le Diable je n'y crois pas et je m'en fou. C'est un comics-book à la sauce "Buffy contre les Vampires", très années 90 en somme.
Autrement dit, Crimson n'avait rien de très attrayant. Sauf que je rêvais depuis bien longtemps de le lire et tout cela grâce à une seul personne ... Humberto Ramos, le seul, l'unique (car oui je veux lire tout ce qu'il a fait, dessinateur préféré oblige)
Alors pourquoi j'ai adoré Crimson si je ne suis pas fan de vampire, c'est grâce à la narration de Brian Augustyn, parce qu'il ne raconte pas qu'une histoire de vampire banale, mais bien plus.
Il y a réussi a instaurer une bonne intrigue, sombre et complexe, bien qu'elle soit un peux bateau, mais bon c'était les années 90 ne l'oublions pas. Il y a aussi beaucoup de secrets, de complot politique et de divine manigances.
Les vampires, les anges, les dragons, les créatures des ténèbres, Lucifer, le Jardin d'Eden, l'Apocalypse, les prophéties, tous ces éléments qui façonne cette histoire la rapproche d'un récit à la limite du biblique.
Les personnages ont tous une bonne évolution et sont pour la plupart assez attachant, tout comme le héros, Alex Elder qui est par moment à la frontière des ténèbres mais qui ne franchit jamais la ligne. En temps qu'élu il doit mettre un terme au mal qui ronge notre monde depuis son commencement, une aventure des plus banal pour un héro quoi.
En parlant d'évolution, il est amusant de constater que Ramos évolue aussi, son dessin s'affine, s'éclaircit et se rapproche de son style graphique d'aujourd'hui. Son illustration est très soigné et dynamique ce qui rend la lecture très plaisante.
C'est donc ainsi qu'est né le légendaire Humberto Ramos.
Out There, Révélations, Fairy Quest, les X-Men mais surtout Spider-Man (Spider-Island et Superior Spider-Man, c'est lui) n'ont fait que faire grandir ça notoriété, mais surtout à permis de faire de Crimson son oeuvre la plus reconnu.