On nage en plein délire...

Franchement je met 4 pour l'effort visuel de ce tome de Lone Sloane. Et encore. Le dessin, bien que toujours efficace pour de grandes illustrations en pleine page, est devenue assez médiocre pour montrer plus minutieusement l'action à taille humaine. En gros, on a une impression de croquis bâclés à chaque fois que l'ont voit des personnages se mouvoir, ce qui est assez déroutant pour un artiste aussi connu que Druillet.

Dans les préfaces et postfaces de ce tome, on apprend qu'il a eu quelques "accidents de vie". Loin de moi l'idée de juger l'homme en lui même sur sa vie, mais d'afficher cela sur l'ouvrage, et avec la manière qu'il a d'en parler, on a presque l'impression qu'il cherche à en excuser la médiocrité.

Et alors en ce qui concerne la narration et l'histoire de manière générale, ça m'a semblé catastrophique. D'une vignette à une autre, on passe souvent du coq à l'âne. C'est tout bonnement n'importe quoi et tout juste digne d'un enfant de 7 ans. On n'y comprend rien, mais on se rend juste compte à la dernière page qu'en fait "ça va, tout est bien qui fini bien".

Bref, j'ai été très déçu par cet ouvrage qui partait pourtant avec les ingrédients nécessaires pour faire une bonne BD. C'était peut-être le Lone Sloane de trop.

Quoi qu'il en soit, ma note ne vaut que pour les quelques belles illus de sci-fi dont recèle ce bouquin.