De l'innocence à l'âge adulte, de l'âge adulte à l'endormissement
Dragon Ball, c'est le shonen de toute une génération. Le dessin animé qui a fait découvrir à beaucoup de personnes l'animation japonaise dans son côté épique ... Bref, critiquer ce mangas dont le dessin animé a découlé n'est pas chose aisée.
Dragon Ball commence avec la quête des boules de cristal, San goku vient en aide à Bulma dans sa recherche et puis de fil en aiguille se fait entrainer par Tortue Géniale et devient de plus en plus fort ... Il s'inscrit au championnat des arts martiaux puis recherche plus de puissance et ...
La première partie du mangas est donc centrée sur la quête des boules de cristal mais est fort différente du reste puisque les combats sont ici peu important. San goku y est représenté en surhomme avec une queue de singe mais son rôle tient surtout du comique de situation.
Vient ensuite une seconde partie dans Dragon Ball ou San goku va enchainer des ennemis de plus en plus puissants tout en poussant son entrainement toujours plus loin. La naiveté du début laisse peu à peu la place à des combats plus dur. Lorsque San Goku se bat la première fois contre Piccolo il a changé, il souhaite se venger et tuer le meurtrier qui lui a pris son ami. C'est ici que l'on tends en réalité vers ce que le dessin animé est devenu Dragon Ball Z ( même si la réelle séparation est plus loin ).
Et ensuite l'histoire se réoriente, des sayens arrivent ... San Goku est en fait un extra terrestre ce qui explique sa puissance surhumaine. Relire cette phase avec des yeux d'adulte m'a fait découvrir ce qui clochait : l'explication est trop illogique et trop découverte. Peu importe, c'est une nouvelle ère qui s'ouvre : celle du San Goku le sayen.
Les combats font rage et là où l'on avait des combats avec des interludes marqués on a de moins en moins d'interlude.
En réalité, il suffit de regarder l'enchainement pour se rendre compte qu'il n'y a plus que des enchainements de combat comme dans Saint Seya. Cette ère continue jusqu'à l'avènement du Super Sayen. Lorsque San Goku se transforme on assiste à une autre phase du manga : le shonen pur et dur.
Ici il n'est plus question que de puissance et de comparatif de puissance. Plus de technique ou de combat intelligent. On réutilise de temps à autre une technique intelligente mais la seule quête est celle de la puissance.
Puis l'histoire passe à Cell. La première chose qui saute aux yeux est que le style graphique a énormément changé. Le combat contre Freezer était un peu brouillon voir pas toujours super bien dessiné. Là c'est propre et net ... Et très anguleu aussi. Les personnages qui auparavant étaient tout en rondeur sont ici tout en angle.
A côté de cela les combats sont très bien chorégraphiés et dessinés ... Il vaut mieux puisque dans la saga de Cell il n'y a presque plus que du combat.
C'est ici que San Goku passe le relais à son fils. Ce relais est très important car en réalité seul San Goku soutenait l'histoire et les luttes. Tout le monde le suivait, il était celui qui réunit autour de lui.
San Gohan sauve donc la Terre et tout le monde est heureux ... Jusqu'à l'avènement de Boo.
Boo est probablement un ajout de dernière minute qui laisse un peu augurer ce qui adviendra de Dragon Ball avec Dragon Ball GT. Ce n'est pas aussi mauvais que le GT mais cela reste quand même très médiocre.
On a donc ici une histoire qui tente de renouer avec les fondamentaux de Dragon Ball c'est à dire une naiveté et surtout des interludes aux combats. Le problème est que l'on ne retrouve pas le charisme de San Goku et qu'il faut dire que San Gohan adulte n'a pas vraiment la classe.
Cette dernière partie est l'occasion d'en rajouter des couches sur des transformations, des fusions mais aussi quelques techniques improbables mais la mayonnaise ne prends pas. C'est dommage parce qu'il y avait de l'idée mais il faut croire que les scénaristes ont confondu naiveté et niaiseries ( Toriyama était il toujours aux commandes à ce moment là ? ).
Bref, Dragon Ball c'est un manga que j'adore et qui m'a marqué. Certaines histoires sont épiques, d'autres assez noires ( l'histoire de Trunks du futur par exemple ) mais elles ne laissent pas indifférent.