Personne, je dis bien personne ne s’attendait à un tel succès si phénoménal et si soudain avec l’apparition de Spider-Gwen lors de Spider-Verse, l’énorme saga de Dan Slott rassemblant tous les Spider-Men du Multivers. Même Marvel ne s’y attendait pas ! Le personnage est si vite rentré dans les mœurs que le nom de Spider-Gwen a très vite, pour ne pas dire immédiatement, pris la place de celui de Spider-Woman dans le cœur des fans. Devant un tel raz-de-marée populaire, une série a été lancée.


Dans une réalité alternative, Gwen Stacy a été mordue par une araignée radioactive. Elle est alors devenue la super-héroïne Spider-Woman. Bien que traquée par la police qui la considère comme une criminelle, elle protège la ville de New-York envers et contre tout. Mais comble de la malchance, c’est son père, le commandant George Stacy, qui est chargé de l’arrêter.
Découverte de l’année 2015, Spider-Gwen est une série surprenante signée Jason Latour (Wolverine and the X-Men, Southern Bastards) et Robbi Rodriguez (Uncanny X-Force).
(Contient les épisodes #1 à 5)


Gwen Stacy, celle qui nous intéresse ici, vient d’une autre réalité. Dans celle-ci, c’est elle qui a été mordu par une araignée radioactive. Et c’est la mort de Peter Parker, dans ses bras, (et non celle d’oncle Ben) qui a lancé son aspiration à devenir une héroïne. Comme pour notre Spider-Man, les galères d’ado et le rôle de justicier n’est pas des plus simples, surtout avec la foule, et les journalistes, J.J. Jameson en tête, qui vous prennent en grippe. Comme si les choses n’étaient pas assez compliquée, voilà que c’est le commandant George Stacy, son père, qui doit lui mettre la main dessus !


La vie est donc loin d’être simple pour notre pauvre Gwen. Elle n’arrive plus à parler à son père depuis qu’elle a révélé son identité, le Caïd et son avocat Matt Murdoch envoient des tueurs comme le Vautour à ses trousses, un nouveau inspecteur aux méthodes musclées à ses trousses : un certain Frank Castle, de grosses dissensions dans son groupe de rock, sa culpabilité pour la mort de Peter l’empêchant de revoir oncle Ben ou tante May ou encore la charge médiatique dont elle est victime.


Mais malgré tous ces obstacles, tous ces coups durs, surtout pour une adolescente, Gwen garde le cap, reste debout et tient à poursuivre son rôle de justicière, elle continu d’aider les autres, de protéger ceux qui en ont besoin de la meilleure manière qu’elle peut avec ses modestes moyens. Malgré les coups, elle se relève toujours, persuadée que lorsqu’elle enfile son masque, son costume elle est déterminante, importante, tout le contraire de la Gwen sans masque.


Très rapidement, nous sommes conquis par ce personnage. Gwen a, à la base, un bagage sympathie important, énorme. Tout le monde aime Gwen. La retrouver, dans le rôle de Peter Parker, traversant des douleurs et doutes similaires, c’est absolument délicieux à lire. Jason Latour parvient à capter notre attention dès le départ, l’intrigue, les éléments annexes prenant de l’importance et de l’intérêt de façon progressive.


Graphiquement, si le style de Robbi Rodriguez peut paraître un peu brouillon, un peu éparpillé, il offre au titre un style, une identité graphique forte et unique. Si les décors peuvent paraître vides ou peu travaillés, ce n’est pas le cas des personnages sur lesquels l’artiste texan effectue un sacré travail ! Gwen est tellement touchante, tellement empathique. Le design des personnages est sympa. L’action fluide à souhait.


Bref, sans être un titre fantastique, Spider-Gwen est un titre frais, plaisant à suivre et aussi surprenant que pouvait l’être un Ultimate Spider-Man. On prend plaisir à suivre les aventures de Gwen que les nouveaux « rôles » de nos personnages préférés.

Romain_Bouvet
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le 20 sept. 2016

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Romain Bouvet

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