J'avoue : je me suis ennuyé à tourner les pages de la BD Géante....
Ainsi ai-je parcouru les 208 pages d'abord attentivement.
Puis avec lassitude.
Au pas de course.
Pour finir à un rythme normal sur les dernières pages pour être sûr de ne rien manquer.
Je ne m'étendrai pas sur les qualités de l'oeuvre.
Aventures médiévales avec pléthore de rebondissements.
Thèmes abordés hélas trop pertinents en cette année 2021 où la misogynie et l'intolérance des différences battent encore leur plein.
Mais je sature avec les dessins naïfs.
Dans mon esprit, une BD ne peut se satisfaire d'un scénario pittoresque et de thèmes ambitieux.
Autant laisser place à l'imagination du lecteur et écrire un roman.
Daniel Clowes (David Boring) et Joann Sfar (Le chat du rabbin) ont tracé la voie. Avec des traits spécifiques et un gros travail sur les ambiances (couleurs, décors).
D'autres ont enquillé avec imagination et talent (Mathieu Bablet).
Je ne fais pas le procès de Nuria Tamarit en tant que dessinatrice. Son talent est reconnu (Dos Monedas a été primé).
Mais le style dont elle use (encore récemment avec Les merveilleux contes de Grimm) est vu et archi vu.
En synthèse, pour ceux dont la clé d'entrée est le dessin, Géante ne semble pas faite pour vous.
Comme Peau d'homme récemment (dessins Zanzim).
Pour ceux pour qui le doigté d'une BD est accessoire pourvu qu'il soit lisible, alors Géante est susceptible de vous plaire.