Ah la planète Trululujj…
Je m’en souviens encore…
C’était lors du tome 3. Les débuts de mon exploration de « Sillage ».
A cette époque là je me souvenais que j’avais encore beaucoup d’espoir pour cette saga.
J’étais encore jeune et innocent. Je me disais que ce n’était que le début, que c’était plein de bonne volonté. A cette époque-là je ne savais pas…
Je l’avais aimé cette intrigue sur Trululujj. C’était déjà visuellement plus beau que ce que la saga nous offrait d’habitude, et puis il y avait une vraie histoire, s’ouvrant et se concluant sur un seul album… Une histoire cynique en plus.
J’aimais bien…


Mais bon, tout ça c’était il y a longtemps.
L’air de rien quatorze épisodes ont coulé sous les ponts.
Alors forcément quand je revois Nävis déguisée en Trululienne sur la couverture de ce dix-septième opus, je me questionne.
Je sais que « Sillage » sait gâcher. Je sais que « Sillage » aime bien tourner en rond.
Bref je n’avais aucune garantie que ce deuxième voyage allait valoir le premier.


…Et pas de surprise au final.
Même si bon…
Alors c’est sûr que c’est moins bon car la surprise a disparu.
(…et puis l’arc trululien était quand même pas mal refermé par le tome 3 l’air de rien.)
Mais bon, Buchet et Morvan nous sortent quelques décors pas trop dégueu. Une bonne atmosphère. De beaux objets comme les créations du petit Jules…
Ça aurait même pu être chouette si l’ami Morvan avait fait l’effort cette fois-ci de nous faire une vraie histoire.
Mais que dalle malheureusement à ce niveau là. C’est que de la broderie.
Au final il ne se passe pas grand-chose dans cet album.
Nävis n’est là que pour choper un artéfact dont on ne sait rien et dont on ne saura toujours rien à la fin de l’album.
De même une occasion béton est donnée à l’ami Morvan d’enfin faire quelque-chose de ce p’tit con de Ptitcon… Mais pas de chance, il reste toujours aussi con.
Ah ça pour chouiner et faire des caprices d’ado ronchon il sait de qui tenir !
D’ailleurs le scénar passe totalement à côté de tout ce que cette situation offrait comme opportunité de développer Nävis.
Ah ça c’est terrible mais quand tu ne sais pas écrire des personnages complexes, ça se s’improvise pas comme ça.


Du coup, en fin de compte, il n’y a finalement pas grand-chose à tirer de ce nouveau voyage sur Trululujj.
OK c’est moins moche. Moins exaspérant…
Mais d’un autre côté il n’y a rien pour rattraper l’affaire ni alimenter la flamme.
A croire que ce voyage lointain sur Trululujj se devait d’être qu’une exception…
…Un beau souvenir permis par un brin d’ignorance et d’innocence.


Tant pis…
Peut-être une prochaine fois…
C’est comme ça…
Comme dirait l’autre : « See you later, space cowboy… »

lhomme-grenouille
5

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le 15 mars 2021

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