Gravelines n'est pas déplaisant à lire mais comme pour la plupart des albums de la série Les Grandes Batailles navales, Delitte nous ressort le même schéma narratif à chaque tome, peu importe la bataille et la période en question.
Ici il est uniquement scénariste, parfois il dessine aussi certains tomes de la série, d'où une certaine inégalité dans le dessin.
Niveau histoire, on retrouve donc comme je l'ai dis des similitudes entre chaque tome, une rapide présentation historique pour situer les enjeux et la raison de la bataille, des personnages réels et des fictifs avec toujours l'un partant pour le combat et un autre plus critique.
Gravelines commence plutôt bien malheureusement, un autre défaut majeur de la série est présent, c'est la bataille navale en question qui est traitée dans les toutes dernières pages alors que cela devrait être l'axe central de chaque album de cette série (sur certains numéros cela prend à peine 5 pages sur 46).