Thanos. Quill. Groot. Names. Names of peope and things that I know. I close my eyes and see them. I see them and I know they are a part of something larger.



Je vais ici faire ma seule et unique critique élogieuse du travail de Bendis sur les Guardians. La dernière je présume également. Et pour cause, la première ongoing lancée pour préparer le film était horriblement nulle, bien que très réussie visuellement, portée par de bons dessinateurs. La seconde part très mal à son tour au vue de son premier arc lu juste avant la présente critique.


Le cadre Secret Wars lui a semble-t-il donné des aîles en même temps que quelques idées. Enrobé le tout avec un Deodato des grands jours et l'on obtient une mini-série qui ne démérite absolument pas.


Commençons par l'essentiel. Putain c'est beau... L'élégance du trait de Deodato allié aux sublimes couleurs de Frank Martin et on obtient un graphisme fabuleux, terriblement puissant. Dès la première scène, axée action, on sent une force folle se dégager des pages. Le découpage est travaillée intelligemment comme souvent avec Deodato, on retrouve son amour des encrages prononcés, mais les couleurs de Martin redonnent de la lumière tout en appuyant le ton originel du dessin. Rien qu'au case par case, l'ensemble réussit à faire dynamique avec quelques bonnes sensations de mouvement.
Par ailleurs, on a vraiment du pur Deodato avec un Bendis qui le laisse se déchaîner au niveau violence. On a toujours ce gore esthétise, avec ces héros qui finissent tous en sang. Et sinon, comme dans tous les oeuvres graphiques de haut niveau, il y a plein de détails très plaisants à l'oeil et dont je ne ferai pas la liste ici. Peut-être un peu tout de même? Allez, le fond étoilé de la capuche de Gamora, le vert des lèvres de Mantis, le soin apporté à Rocket comme si Deodato cherchait à s'excuser d'Original Sins où le personnage n'avait pas subi un traitement réussi, les éclairs d'Angela...


Pour le scénario, on a certes une histoire très directe, j'ai bien aimé. Le cadre Secret Wars se voit parfaitement utilisé, entre un groupe de Gardiens réduit, une Gamora ressentant un manque au fond d'elle, une Angela Thor pour le compte de God Fatalis. Le tout commence sur les chapeaux de roue et ne s'arrêtera jamais vraiment. En quatre épisodes, on voit la moitié des personnages crevés, attaqués par divers adversaires. D'ailleurs il n'y a pas vraiment d'équipe, plus des groupes distincts de personnages qui se croisent et se connaissent sur Knowhere, avec tous la mission et le devoir de protéger ses habitants. On retrouve au passage tous les anciens gardiens comme Mantis, Nova ou Warlock, regroupés au sein du Nova Corps.
Là où je note que malgré le déchainement d'action, Bendis réussit à transmettre quelque chose, c'est par exemple dans la mort de MoonDragon, en hors champs mais pourtant touchante (d'autant que je l'avais remarqué avant qu'ils n'en parlent). On a aussi le flashback sur Yotat et Rocket très bien écrit, permettant à Bendis de quand même mettre une pointe d'humour dans sa série.


En conclusion une série en quatre épisodes des plus sympathiques, bien que sa fin ne soit pas non plus brillante, et même plutôt attendue.

WeaponX
7
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le 13 mai 2017

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