Les tomes de Justice League Rebirth se suivent et se ressemblent. Des nouvelles menaces, encore et toujours… Une multitude d’intrigues sans lien entre elles, qui ne servent qu’à nous mettre plein la vue. La forme plus que le fond avec Bryan Hitch malheureusement…
Ce fut le pompon avec le précédent tome, où nous avons le droit à une multitude de petites histoires. Certes, certaines intéressantes, comme la désastreuse journée perpétuelle de notre pauvre Flash.


Les membres de la Ligue de Justice sont morts.
Et vingt-deux ans plus tard, la planète n'est plus qu'une terre désolée, sous le joug d'une déesse connue sous le nom de Souveraine. Mais les plus grands super-héros de la Terre ont laissé derrière eux une force capable de sauver le monde : leur héritage. Les enfants de la Ligue, eux-mêmes des héros à présent, doivent revenir dans le passé pour empêcher la déesse de tuer leurs parents respectifs et d'asseoir son règne. Mais l'identité de Souveraine risque de les surprendre et de remettre en cause leur quête.
Justice League Rebirth ou les nouvelles aventures de l’équipe de justiciers la plus emblématique de l’Univers DC. Ayant repris les commandes de la Ligue de Justice, Bryan Hitch (Justice League of America) en est devenu le scénariste attitré. Après avoir beaucoup collaboré avec différents illustrateurs sur les runs précédents, dont Tom Derenick (Injustice) ou le Français Philippe Briones (Aquaman), il est accompagné d’un seul dessinateur auquel il confie l’ensemble des épisodes de cet arc mené tambour battant : Fernando Pasarin (Green Lantern Corps).
(Contient les épisodes de Justice League #26-31)


Et hop ! Un petit bond dans le futur. Vingt-deux ans dans le futur, pour être précis. Nous découvrons, avec stupeur que l’Olympe se situe en plein cœur de New York ! Des ruines qui furent jadis New York. Un groupe de jeunes héros (portant des accessoires ou des vêtements nous faisant penser à nos héros) tentent d’accomplir quelque chose, mais se retrouvent rapidement face à un Aquaman 2.0 absolument intraitable.


Retour dans le passé, enfin, dans notre présent, et ces jeunes héros, se retrouvent à la Justice League, face à leurs parents !


Cette rencontre, pour le moins inattendue et surprenante, est assez particulière. On ressent, chez certains, une profonde joie à l’idée de « retrouver » leurs parents, tous morts dans le futur d’où ils viennent, pour d’autres, une certaine tension se fait sentir. Particulièrement chez Hunter, qui démontre une violente animosité envers sa mère, Wonder Woman. Une mère qu’il accuse de l’avoir abandonné !


Alors que tout le monde tente d’assimiler cette ces retrouvailles, cette rencontre, les jeunes se rassemblent et décident de tuer Wonder Woman ! Responsable, selon eux, du chaotique futur d’où ils viennent. Mais c’est également à ce moment que débarque, de ce même futur, l’Aquaman cybernétique avec des morceaux du corps du défunt Cyborg. En un rien de temps cet Aquaman, méconnaissable et travaillant pour la Souveraine, tyran du futur, se débarrasse des membres de la Justice League en un temps record !


Plus on est de fous et plus on rit, c’est ainsi que la Souveraine débarque à son tour. Mais bien plus tôt que cela n’aurait dû se produire selon les jeunes. Wonder Woman est bien le catalyseur de toute cette histoire. Mais peut-être pas comme on aurait pu le penser jusqu’à maintenant…


Une intrigue plutôt sympa, bien qu’expéditive. J’aime assez ces histoires où l’on nous dépeint un futur possible, voir ce que les personnages peuvent devenir. Imaginer le chemin que nos héros ont emprunté pour en arriver à ce moment précis. Et puis, découvrir ces ados, ces enfants de nos super-héros, c’est plutôt amusant. Mais c’est juste ça, finalement, une intrigue amusante. Bryan Hitch continu sur sa lancée et nous propose une intrigue sans véritable impact.


Graphiquement, c’est un vrai plaisir de retrouver Fernando Pasarin. Je suis fan de ce dessinateur depuis son passage sur Green Lantern durant les New52. J’ai appris à apprécier son style un bourru, ses personnages féminins ont un visage un peu carré, mais c’est tellement riche en détails, tellement vivant au niveau de l’action, tellement expressif.


Bref, un cinquième tome un peu mieux que les précédents. Une intrigue amusante, un futur distrayant et de chouettes dessins. Mais, une nouvelle fois, cela s’arrête là, on n’a pas grand-chose d’autre à se mettre sous la dent. Une énième fois Hitch nous explique que la Justice League c’est un nid à problème, pour ne pas dire le mal.

Romain_Bouvet
7
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le 2 nov. 2020

Critique lue 35 fois

Romain Bouvet

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